La 4e région du Mali a servi de cadre du 28 au 30 septembre 2019 à la tenue des Journées nationales du patrimoine culturel. La valorisation des langues nationales était parmi les sujets de discussion.
L’utilisation de la langue nationale dans le domaine du patrimoine, le renforcement du budget de la Culture, l’enseignement du patrimoine culturel dans les établissements scolaires, tels sont les points phares qui ont été au centre des préoccupations lors des Journées nationales du patrimoine culturel tenues à Ségou du 28 au 30 septembre 2019.
Cette année, le thème retenu à l’occasion de cette Journée était : « Patrimoine culturel, jeunesse et citoyenneté ». Un thème dont le but était de faire découvrir à la jeunesse l’importance du patrimoine dans le cadre du développement d’une nation. À travers de multiples communications, ces trois jours d’échanges ont d’école pour sensibiliser la jeunesse sur l’importance du patrimoine culturel.
Ce cadre a été idéal à la tenue de conférences thématiques, d’expositions photographiques et artisanales, de danses folkloriques de Korodouga et une soirée culturelle, par des artistes locaux, indique l’Agence malienne de la publicité et de la Presse (AMAP).
Cette cérémonie a été appréciée par la ministre de la Culture malienne, N’diaye Ramatoulaye Diallo. Selon celle-ci, le thème retenu de cette Journée se justifie par la vision du locataire de Koulouba, Ibrahim Boubacar Kéita, qui n’a jamais douté que la construction citoyenne, le patriotisme ainsi que l’intégrité nationale passent nécessairement par la valorisation des valeurs culturelles.
Se prononçant sur le choix de Ségou pour la tenue de l’édition de cette année, elle indique : « Le choix de la ville de Ségou se justifie par les valeurs historique, scientifique et civilisationnelle de son héritage culturel ». Elle a saisi cette opportunité pour rappeler toute la richesse culturelle de Ségou véhiculée de génération en génération par les griots ainsi que les écrivains.
Comme autre élément de motivation du choix sur la ville des 4441 balazans, la ministre en charge de la culture explique : « Les menaces et dommages auxquels les biens culturels sont soumis, notamment les intempéries, la destruction, le vol, le pillage, les fouilles clandestines, le trafic illicite, la pression de la spéculation foncière, la vente illicite, l’insuffisance d’entretien sont aussi des raisons qui motivent la tenue de ces journées ».
F. TOGOLA
Source: lepays