La section syndicale des péagistes du Mali était le week-end dernier face aux hommes de la presse au quartier Badialan en commune III du district de Bamako pour donner d’amples informations sur les raisons de la suspension de sa grève d’avertissement de 72 heures qui était initialement prévue du jeudi 30 mars au samedi 1 er avril 2023 sur les tous les postes de péage et de pesage du pays. Pour le secrétaire général de la section syndicale des péagistes du Mali, Seydou Diallo, cette décision de suspension est intervenue à la demande du ministre du Travail, de la fonction publique et du dialogue social, ce afin de disposer d’un moratoire pour des échanges à l’effet d’une issue favorable. Aussi, pour le secrétaire général, la décision est aussi motivée par le souci de maintenir un climat social serein au sein du Fonds d’entretien routier.
Cependant, le conférencier, qui avait à ses côtés ses plus proches lieutenants, a vivement dénoncé le fait que malgré cette suspension, la direction du Fonds d’entretien routier s’est attachée les services des personnes non qualifiées pour les remplacer dans quelques postes.
Notons que parmi les revendications des syndicalistes des péagistes figurent en premier plan la régularisation des avancements du personnel du péage conformément aux dispositions de l’accord d’établissement avec le rappel des différentiels de salaire y afférents. A ce point de revendication, il faut ajouter le calcul et le rappel des primes d’ancienneté avant 2013 pour le personnel recruté antérieurement et ce, conformément aux dispositions du code du travail. K.Théra