Comme le dit le vieux dicton «  Derrière chaque grand homme se cache une grande dame »!

Toute  cohabitation humaine est source de joies et de  difficultés, la vie de couple n’échappe pas à cette réalité. Et dans notre société phallocratique et traditionaliste, il revient à la femme la lourde tâche de s’occuper de l’ensemble de sa petite tribu. En véritable manœuvre, la femme africaine, la malienne en particulier, s’attèle pour plein le épanouissement du foyer au bonheur du chef de famille au prix de mille sacrifices de sa part. Dur, dur la fonction de bonne épouse et pourtant elles y sont préparées les nombreuses épouses. Le cérémonial du mariage traditionnel le démontre : les  pieds lavés successivement à l’eau froide et chaude, la remise de l’aiguille et du  fil en guise de rappel, tant de rituels qui conscientisent  la jeune mariée sur sa  lourde mission de maintien de cohésion  dans la société. A l’ombre, la femme est au cœur de toute entreprise au sein du foyer. D’elle  dépend les tons! Il lui  revient d’installer au sein des différents membres  soit un climat de paix et   soit celui de la joie. Ou encore la femme a la possibilité d’instaurer un climat  désagréable et discordieux entre les membres de la famille. Consciente ou non du poids de son influence sur son époux, la femme est en réalité la seule à pouvoir lui procurer joie ou peine. De part son comportement  chaque épouse possède ce don de propulser son mari  tant dans sa carrière professionnelle que sociale. En effet, le soutien moral  d’une épouse est un élément clé pour l’homme de réussir ses ambitions. Prêter une bonne oreille à son mari, lui promulguer des conseils, éveille en lui toute sa rigueur de combativité malgré les embûches de la vie.  Sans compter que la femme peut également protéger son époux du stress quotidien auquel il est soumis. Rien de mieux que de retrouver un nid douillet pour échapper aux nombreux problèmes extérieurs. Selon une conception  populaire,  la bonne humeur de la femme est une véritable source de jouvence  pour l’homme.

source : La Rédaction