Depuis déjà quelques jours, la présidence d’Emmanuel Macron cherche à laver ce que nous pourrons appeler un affront qui n’est ni moins ni plus qu’un « scandale d’État ». Un conseiller non moins un proche du chef de l’État est accusé d’exaction contre un civil le 1er mai dernier. La révélation a été faite le mercredi dernier par le journal « Le Monde ».
Alexandre Benalla, c’est de lui qu’il s’agit, aurait asséné de coups lors des manifestations du premier mai en France un civil. Les faits ont été filmés et transmis aux autorités compétentes. Le jeune homme de 26 ans bien vrai qu’ayant pu amadouer le président pour gagner sa confiance a mis le régime au centre d’un scandale. En ce qui le concerne, il a été mis en examen et l’Élysée serait sur le point d’organiser son licenciement.
Notons que depuis cette révélation jusqu’au dimanche dernier, le silence d’Emmanuel Macron donnait lieu à plusieurs interrogations. Mais le 22 juillet, il a pris la parole lors d’une réunion à l’Élysée pour condamner cet acte et rassurer que l’impunité ne deviendra jamais une caractéristique de sa gouvernance. « Il n’y a pas eu et il n’y aura pas d’impunité », rassure un proche du chef de l’État en son nom.
Rappelons que depuis au mois de mai, le jeune homme a été démis de beaucoup de ces responsabilités par la présidence de la République. Le vendredi dernier, celle-ci a engagé une procédure de licenciement à son encontre.
Toutefois cette affaire reste largement décriée par l’opposition de gauche et de droite. L’Assemblée nationale a suspendu ses travaux sur la révision constitutionnelle, maints hommes politiques se sont prononcés sur le sujet.
Cette affaire risque de déstabiliser, voire décrédibiliser le régime d’Emmanuel Macron si nous savons qu’Alexandre Benalla est un proche de longue date du président de la République. Il a su tisser des liens solides entre eux. Le locataire de l’Élysée à tout intérêt à traiter cette affaire en toute impartialité pour son propre bien et pour le bien de tous.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays