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Sanctions du Mali par la CEDEAO : La synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre suspend le mot d’ordre de grève et toutes les actions programmées

Face aux sanctions brandies par les chefs d’Etat de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le Mali, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont décidé, dans l’après-midi d’hier lundi 10 janvier 2022, de surseoir à tous les mouvements de grève et les actions déjà programmées contre le gouvernement de transition.

Et oui, des patriotiques convaincus commencent à laisser leurs différends de côté pour secourir le Mali, une nation faisant désormais face à des menaces et pressions de la communauté sous régionale et internationale. Les syndicalistes de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, ayant décidé d’aller en bras de fer contre le gouvernement depuis quelques moments, viennent de montrer l’exemple. La corporation longuement en colère a mis de l’eau dans son vin, en suspendant, sans nul doute, tous ses mouvements de grève. Un changement d’avis qui s’explique, selon eux, par le fait des sanctions de la CEDEAO contre le Mali. Lesquelles sanctions mettent le pays sous l’embargo de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).L’annonce a été faite dans l’après-midi d’hier lundi, 10 janvier 2022, par les responsables syndicaux. « Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont suivi à travers les médias d’État : les sanctions imposées au Mali à l’issue des sessions extraordinaires de l’UEMOA et de la CEDEAO, dont le Mali est membre. Ces sanctions disproportionnées et injustifiées eu égard à la disponibilité au dialogue exprimée par les autorités de la transition malienne imposent à chaque citoyen un sacrifice », indique-t-on dans le communiqué des syndicalistes en grève. C’est pourquoi, précisent-ils, les syndicats de l’éducation « décident de suspendre leur mot d’ordre de grève en cours ainsi que toutes les actions programmées jusqu’à l’amélioration de la situation ».Par la même occasion, les responsables syndicalistes ont rappelé que cela ne signifie pas qu’ils vont renoncer à leur combat, une fois que les sanctions en vigueur contre le pays seront levées. « Notre lutte se poursuivra dès que la situation s’améliore », ont-ils promis à leurs militants. « Je tiens, encore une fois, à préciser que la raison fondamentale de cette mesure est la sanction de la CEDEAO. Les choses reprendront dès que la situation s’améliore. De ce fait, les militants doivent pouvoir commencer à travailler normalement, dès ce mardi, 11 janvier 2022, partout dans le pays », ajoute le porte-parole des syndicalistes, Ousmane Almoudou Touré.

Mamadou Diarra

Source: LE PAYS

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