L’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’union nationale des élèves et étudiants du Mali (AMS-UNEEM) a animé, ce samedi 03 février 2024, un point de presse, à la pyramide du Souvenir, sur le rejet des accords issus du processus d’Alger avec effet immédiat et le retrait des pays de l’Alliance des Etats membres du Sahel (AES). Le conférencier était El Hadj Seydou Patrice P. DEMBELE, secrétaire général de l’AMS-UNEEM, qui avait à ses côtés les autres membres de ladite Organisation.
Cette rencontre avec les Hommes de média, selon les initiateurs, visait non seulement à féliciter les autorités nationales par rapport aux décisions historiques ; mais aussi à leur apporter le soutien l’AMS-UNEEM.
Concernant le rejet de l’accord d’Alger, El Hadj Seydou Patrice P. DEMBELE, dans sa déclaration, a témoigné que l’AMS-UNEEM avait écrit en 2013, aux autorités de la Transition de l’époque en les demandant le rejet systématique de toute force d’interposition internationale au Mali.
Selon lui, l’AMS-UNEEM avait estimé qu’il s’agissait d’une rébellion, autrement dit, un groupe de Maliens hostiles à l’autorité de l’État et qui réclamaient la partition du pays. Le secrétaire général de l’AMS-UNEEM a soutenu que cela devrait faire l’objet d’un règlement inter-malien avant de se réjouir que le temps leur ait donné raison aujourd’hui.
S’agissant du retrait du Mali de la CEDEAO, le conférencier a rappelé que les plus hautes autorités annonçaient le 28 janvier 2024, le retrait pur et simple du Mali et des deux autres pays de l’AES de la CEDEAO.
Par ailleurs, El Hadj Seydou Patrice P. DEMBELE, au nom de l’AMS-UNEEM, a félicité les autorités de la Transition d’avoir pris notre destin en main, en se retirant de cette Organisation sous régionales. Quant à lui, l’esprit et le fondement de la CEDEAO ont été vidés de leurs sens par les dirigeants de la sous-région et est aujourd’hui loin d’être un organe d’intégration et de développement des peuples. Le secrétaire général de l’AMS-UNEEM a soutenu que la CEDEAO était devenue un instrument politique au service d’un groupe de dirigeants manipulés par les forces du mal.
Par contre, ce mois de février était le délai arrêté par la CEDEAO pour aller aux élections et au retour à l’ordre Constitutionnel.
« Aujourd’hui, il est impossible d’aller aux élections pour plusieurs raisons », a déclaré El Hadj Seydou Patrice P. DEMBELE.
Allons-nous attendre que la même CEDEAO nous ramène d’autres sanctions ? S’interroge-t-il. De quelle nature et de quelle manière ? À continuer de s’interroger M. DEMBÉLÉ.
Pour terminer, le secrétaire général de l’AMS-UNEEM, a invité les Peuples des trois pays de l’AES à se mobiliser autour des autorités de Transition du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Par SABA BALLO