Le lundi 9 juillet dernier, les résultats des examens du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF), session juin 2018, ont été proclamés sur toute l’étendue du territoire national. Avec un taux de réussite nationale de 70%, selon le Ministre de l’Education Nationale, Dr Abinou Témé.
Cette année, les candidats inscrits pour le Diplôme du DEF étaient de 250.715 à passer les épreuves. Ils étaient répartis entre 200 centres d’examens. Avec un taux de réussite de 70% (contre 42,27% en 2017), il y a eu de progrès. Mais, la question est de savoir s’il n’y a pas eu de repêchage ou une exploitation à des fins électoralistes ?
En tout cas, c’est l’actualité qui fait l’écho dans les coins et les recoins du pays. Malgré la fuite abusive de sujets qui ont été fortement dénoncées, il n’y a eu aucun impact sur le taux d’admission. Les résultats de cette année ont été des plus satisfaisants dans les établissements. D’où la question qui reste posée est de savoir si cette réussite reflète le niveau des candidats admis ?
L’inquiétude et la panique chez les candidats et leurs parents avant la proclamation des résultats
Dans plusieurs écoles où notre équipe de reportage s’est rendue, l’atmosphère est marquée par plus de joie que de pleurs sur les visages. Les admis criaient et dansaient en manifestant leur joie. Les parents avaient le sourire aux lèvres pour la réussite de leurs enfants. Néné Touré, une candidate déclara: «On était quatre candidats dans notre famille, dont trois filles et un garçon. Et, heureusement, on est tous admis. Je remercie Le Bon Dieu, mes parents et mes professeurs qui m’ont soutenu financièrement et intellectuellement». Et elle invite ses petits frères et sœurs à plus de dévouement et assiduité au plan scolaire.
Selon Ali Dembélé, un autre candidat: «C’était ma première fois. J’étais sûr de ma réussite avec tous les efforts que j’ai fournis pendant cette année. Ma réussite est le fruit de mon travail. Je profite pour lancer un appel pressant à tous mes frères et sœurs de fournir des efforts à l’école ; car, seul le travail paie».
Niakalé Touré, Stagiaire : LE COMBAT