Le discours inaugural a été prononcé par le directeur national de l’administration de la justice, Djibrilla Maïga, qui a souligné l’engagement du gouvernement pour la modernisation et le renforcement du système judiciaire malien à travers la Loi de programmation et de réforme du secteur de la justice.
Toubaye Koné, directeur général de l’Institut national de formation judiciaire, a insisté sur la nécessité, pour les auditeurs, de faire preuve d’humilité et de reconnaître la sacralité de leur profession. Il a encouragé les futurs magistrats à s’engager pleinement dans leur formation et à embrasser les valeurs qui font la grandeur de la justice.
Le président de la Cour suprême, Fatoma Théra, a livré une leçon inaugurale axée sur l’importance fondamentale du respect de l’éthique et de la déontologie dans l’exercice de la profession judiciaire.
Le représentant des auditeurs, Amassagou Guindo, a exprimé la gratitude de la promotion envers les autorités, saluant la qualité de l’organisation du concours qui a permis leur recrutement.
Le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Mali, Me Ousmane Bouba Traoré, a mis l’accent sur les relations collaboratives entre magistrats et avocats. Il a souligné que les avocats ne sont pas des adversaires, mais des partenaires essentiels dans la quête de la vérité. “L’avocat aide à la manifestation de la vérité”, a-t-il insisté.
En clôture, le ministre de la Justice, Mamoudou Kassogué, a félicité les auditeurs pour leur brillante admission et a rappelé son propre parcours il y a 22 ans, se trouvant à leur place.