Ce faisant, ils disent se référer à une décision prise par l’assemblée générale extraordinaire du 1er novembre 2018.
Le document indique que le SAM et le SYLIMA, respectueux de la volonté de leur base commune, informent les magistrats du Mali de ce qu’ils ont refusé de participer aux travaux de la commission d’organisation de cette cérémonie (la rentrée politique) organisée par la Cour Suprême. Ils rappellent à leurs militants que pour mémoire, l’Assemblée générale extraordinaire souveraine en date du 1er novembre 2018 a : » engagé les Magistrats à boycotter toutes activités de la Cour Suprême de notre pays tant qu’elle continuera à être présidée par Monsieur NouhoumTapily « .
Dans la même logique, le communiqué précise que la Magistrature malienne continue à repenser le traitement, peu amène, qui lui a été réservé par certains de ses interlocuteurs lors du mouvement de grève passé et cela avec, curieusement, » la complicité active de certains de ses propres fils avec à leur tête l’actuel plus haut magistrat professionnel du Mali « . Le communiqué relève également: » aussi se souvient-elle (ndlr : la magistrature) du déni de justice dont elle est l’objet par le blocage systématique des procédures qu’elle initie à la plus haute juridiction « . Avant de soutenir que la constance dans l’action oblige au souvenir, dans ces conditions, pour que plus jamais la corporation ne serve de tremplin pour les félons portés par, exclusivement, le carriérisme et la prévarication.
Enfin, le SAM et le SYLIMA, tout en se félicitant de la réconciliation progressive du peuple avec sa Justice, invitent les Magistrats ainsi que leurs amis à « boycotter la Rentrée Judiciaire du 18 novembre 2019 « . Ils les engagent, enfin, à plus de vigilance et de professionnalisme.
Daouda SANGARE
Source: l’Indépendant