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Relecture de l’Accord pour la paix: URDAC-Mali appelle au sursaut national

L’Unité de réflexion et d’action pour le Mali (URDAC-Mali) a organisé, ce samedi 19 mars 2022, une causerie-débat, au stade municipal de la Commune V. Cette  rencontre était animée par les responsables de URDAC-Mali, à savoir Cheickné BAH, président national ;  Yamoudou KEITA, président du bureau international. On y notait également la présence des  responsables du Mouvement des jeunes et de femmes;  de la Ligue démocratique pour le changement (LDC) dirigé par le général,  Moussa Sinko COULIBALY ; de l’Association FASO-KANU.

 

La rencontre, selon les initiateurs, visait non seulement à informer et à sensibiliser les concitoyens afin qu’ils puissent comprendre le processus et le contenu même de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, issu du processus d’Alger ;  l’impact de son application et ses conséquences ; mais  aussi de les informer et les sensibiliser par rapport à la situation sociale et politique du pays.

Concernant l’Accord pour la paix, Cheickné BAH a décrié le document qui avait été signé en 2015, entre les groupes armés et le Gouvernement, au moment où le Pays était en état de faiblesse.

Il a indiqué que cet Accord n’est pas du tout bon pour la réussite du Mali.  Parce que, selon le président national de l’URDAC-Mali, le contenu de ce document peut bloquer l’avenir de notre pays. Pour preuve ! Cheickné BAH a fait allusion à l’article 65 de cet Accord pour la paix et la réconciliation nationale.

Il a déploré que le Peuple malien soit écarté en cas de négociation avec les groupes armés, comme stipule l’article 65 de cet Accord.

Outre de l’article 65,  le Président national de l’URDAC-Mali a rejeté tout le contenu de cet Accord, à défaut de relire le contenu  de ce document.

Car, selon lui, ce document a été élaboré dans le sens de la division de notre pays.

S’agissant de la situation sociale et politique du pays, Yamoudou KEITA a reconnu que notre pays vit dans une crise politique et diplomatique qui avait occasionné même les sanctions de la CEDEAO.

Donc, il est nécessaire, selon lui, d’expliquer la situation sociale et politique du Pays au Peuple malien afin de garder l’Unité derrière les autorités nationales pour mieux aider le pays.

Selon lui, la Transition n’est pas un moment où il faut aller en rang dispersé. Car, selon le Président international de l’URDAC-Mali, le pays est dans une situation très complexe.

A cet effet, il  est nécessaire, selon Yamoudou KEITA, de multiplier les échanges afin que les uns et les autres puissent percevoir la réalité de ce qui se passe par rapport à notre pays et décider de s’engager pour le Mali.

«Cela doit passer nécessairement par la compréhension des processus qui sont en cours afin que les uns et les autres puissent comprendre pour mieux aider la Transition. La meilleure des formes déjà, c’est une prise de conscience citoyenne », a-t-il déclaré.

M. KEITA a expliqué que sans une mobilisation du Peuple malien, le Mali n’aura pas de salut.  Il a affirmé que si les Maliens restaient debout, le Mali sera sauvé.

Par ailleurs, il s’est réjoui de l’engagement des autorités  de la Transition à en prendre en compte les aspirations profondes du Peuple malien et à les traduire en des décisions politiques.

Les Assises nationales de la refondation, malgré ses insuffisances, en sont des exemples, selon lui.

Pour que la Transition puisse avoir une marge de manœuvre aussi bien politique que militaire, selon KEITA,  il faut que le Peuple malien l’exprime.

Par  SABA  BALLO

Source : Info-Matin

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