Le film documentaire «Rédemption Song», réalisé par Cristina Mantis, relate l’histoire d’un réfugié guinéen «Cissoko», qui décide de retourner en Guinée pour alerter ses frères et sœurs sur les risques et le calvaire de la migration irrégulière.
La salle de ciné Babemba a abrité mercredi 28 novembre la projection d’un film documentaire intitulé «Rédemption Song» de la réalisatrice Italienne Cristina Mantis.
Le film documentaire «Rédemption Song», réalisé par Cristina Mantis, relate l’histoire d’un réfugié guinéen «Cissoko», qui décide de retourner en Guinée pour alerter ses frères et sœurs sur les risques et le calvaire de la migration irrégulière.
Le documentaire vise à sensibiliser et informer les citoyens en général et les jeunes migrants potentiels d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Burkina Faso, Niger et République de Guinée) sur les risques et les dangers liés au processus de migration et créer des synergies entre les organisations de la société civile qui travaillent dans le domaine de la migration et du développement dans ces cinq pays de l’Afrique de l’Ouest.
Selon la réalisatrice de ce documentaire, «on ne doit pas risquer sa vie pour rien et tout le monde peut alerter ses proches sur les dangers de l’immigration illégale».
Un chiffre a attiré l’attention des spectateurs de ce film lors de sa projection, qui n’est autre que 20.000 morts environ entre 2015 et 2018 en Afrique de l’Ouest. Toute chose qui renseigne sur les dangers de la traversée de la Méditerranée à bord d’embarcations de fortune.
Après la projection, Cristina Mantis, la réalisatrice de «Rédemption Song», a laissé entendre que beaucoup de jeunes ne savent pas réellement à quoi s’attendre lors d’un tel voyage : la traversée du désert est dangereuse.
Ousmane DIAKITE
Soleil Hebdo