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Recueil de poèmes : Djibril Keita ouvre l’univers des souvenirs d’enfance

Le recueil de poèmes de Djibril Keita, « Sur les rêves et le vécu de l’enfant du Mandé » peut s’avérer un précieux outil d’écolier destiné aux jeunes. Les premiers poèmes sont, en effet, faciles à lire, apprendre et comprendre. Le reste du recueil est une invitation au travail, au patriotisme et un hommage aux idoles du poète. La plupart des premiers thèmes renvoient à ce que tout enfant a de plus cher au monde : ses parents, son village natal, son enfance, etc.

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L’évocation de nos souvenirs d’enfance constitue une preuve de notre reconnaissance et de notre amour éternel à l’égard de nos parents. Un père et une mère constituent d’abord l’univers de tout enfant avant qu’il ne découvre les autres membres de la famille et le reste du monde. « Toi qui m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre, je pense à toi », écrivait Camara Laye dans son célèbre poème « L’enfant noir » qui reste gravé dans la mémoire de bien des jeunes écoliers africains. L’écrivain guinéen y décrit un élogieux souvenir de sa mère : « Femme noire, femme africaine, femme des champs, femme des rivières, femme du grand fleuve…Je pense à toi. »
L’auteur du roman « Les Misérables », Victor Hugo, magnifie aussi l’amour filial dans le portrait de son père : « Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul hussard qu’il aimait entre tous, Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. »
Nous avons tous, ou presque, appris par cœur à la maternelle cet inoubliable souvenir d’enfance de Frédéric Bataille : « Mon beau village. Connais-tu mon beau village qui se mire au clair ruisseau, encadré dans les feuillages, on dirait un nid d’oiseau… »
Il y a dans ces souvenirs d’enfance, une sorte de regret que seuls les poètes savent exprimer de la façon la plus aimable. Cette nostalgie, les amoureux de la poésie la retrouveront dans les poèmes : Maman, Papa, ou encore Mon village de Djibril Keita.
Dans le recueil, l’enfant du Mandé chante l’espoir, le soleil, l’oiseau, l’amour, la nuit. Il nous invite aussi au travail, surtout au travail source de liberté et de dignité ; à l’amour du prochain sans lequel il ne peut y avoir d’humanité. Aux maux dont souffre le Mali, notre chère patrie, le poète propose des solutions. Il tend la main à tous ceux qui ont encore la ferme conviction que nous sommes les héritiers de nos illustres ancêtres, les associés de ceux qui vivent, la providence de ceux qui naîtront. C’est donc ensemble que nous sauverons le Mali et le monde.
Djibril Keita rend enfin un vibrant hommage à ses idoles parmi lesquels le héros de la révolution burkinabé, le capitaine Thomas Sankara, le président Ibrahim Boubacar Keita, l’artiste au sourire éternel, Fantani Touré, et le légendaire hippopotame « Mali Sadio ».
C. DIAWARA

source : L Essor

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