Depuis plusieurs décennies, la Côte d’Ivoire, notre belle patrie est l’objet d’instabilité politique et socio- économique. Le navire Ivoire navigue en eaux troubles, sous des tempêtes récurrentes.
Au grand dam du Peuple, les événements se succèdent et se ressemblent, notamment, depuis la mort du Président Félix Houphouët-Boigny, Père fondateur de la nation en 1993.
C’est ainsi que le dauphin constitutionnel Mr Bédié assura la vacance jusqu’en 1995 où de nouvelles élections furent organisées par le régime de celui-ci.
En 1995, le RDR (Rassemblement Des Républicains) et le FPI (Front Populaire Ivoirien) objectèrent toute participation à l’élection présidentielle pour cause de CEI (commission électorale indépendante) non consensuelle. Ce qui laissa la voie libre à Mr Bédié qui finalement fut élu Président de la République pour un mandat de cinq ans face à Mr Francis Wodié du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT).
En décembre 1999, le régime du Président Henri Konan Bédié, fut renversé par un coup d’État ourdi par une junte militaire plus tard sommée de libérer le fauteuil présidentiel à la suite d’une élection controversée et sanglante qui donna le président Laurent Gbagbo vainqueur. Pour rappel, les candidatures du PDCI et du RDR pour la course au Palais présidentiel furent rejetées par la Cour suprême pour irrégularité.
À peine un an plus tard, l’accession à la Magistrature suprême du Président Laurent Gbagbo fut marquée par une effusion de sang suite à une série de tentatives de coup d’Etat avortées dont le point culminant fut celle du 19 septembre 2002 qui s’est muée en rébellion armée. Laquelle eut pour corollaire, d’une part, de nombreuses pertes en vies humaines, la partition du pays en deux et d’autre part, la crise poste électorale de 2010.
Cette recrudescence de violence dans le paysage politique ivoirien avec son cortège de morts, de déplacés et exilés politiques sans occulter la prolifération de la délinquance juvénile et l’altération de plusieurs institutions sont autant de maux qui devraient aiguillonner l’intelligibilité de note posture. La Côte d’Ivoire, vitrine de l’Afrique de l’ouest, a été à la limite de l’État de nature éloquemment évoqué par le Philosophe britannique Thomas Hobbes.
Fort de cette promiscuité et au regard de la dissonance et de la similarité des événements au seuil des prochaines élections présidentielles qui auront lieu dans moins d’un an, que la VPDD (Voix du Pardon de la Démocratie et du développement), fidèle à ses objectifs de recherche de la paix et de la préservation de la patrie et des peuples ,interpelle et invite la classe politique à placer ces futures échéances électorales sous le sceau de la paix, la démocratie, la justice et la tolérance. La VPDD, consciente de la prééminence de la paix dans tout processus de développement véritable, rappelle qu’elle reste inextricablement attachée à la justice, la réconciliation et à la cause du peuple parfois érigé en mouton de Panurge par des politiques. C’est pourquoi, elle invite tout le peuple de côte d’ivoire, tous les chefs religieux, les sportifs et organisations internationales etc à se joindre à elle en œuvrant par tous les moyens pacifiques, au retour et au maintien d’une paix durable en Côte d’Ivoire et par extension dans l’Afrique toute entière car nous avons un destin commun..
Fait en France le 22/11/2019
Le Président de la VPDD
YOUAN Bi Y.Junior
djeliba24