Ils ont été tués dans deux embuscades vendredi et dimanche dans une zone troublée de la province du Sud-Kivu.
Une source militaire, citée par l’AFP, accuse des miliciens Maï-Maï d’être responsables de ces embuscades.
Selon un agent de santé qui s’est confié à l’Agence France Presse, l’hôpital public de Lulimba dans le Sud-Kivu, a reçu vendredi ”8 corps de militaires tués par balles”.
Depuis le début de l’année, des miliciens attaquent régulièrement les positions de l’armée congolaise dans le Sud-Kivu et le Nord-Kivu.
Les Maï-Maï qui sont pointés du doigt sont des groupes “d’autodéfense” constitués sur une base essentiellement ethnique.
Pendant la guerre qui a secoué le Congo entre 1998 et 2003 nombre de ces groupes ont été armés par le pouvoir pour lutter contre des combattants ougandais et rwandais.