Hier, en territoire de Beni, 19 personnes ont été tuées à la machette par des rebelles ougandais. Une femme enceinte a été décapitée.
Scène d’horreur en territoire de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, hier, décrit Le Figaro. On attribue ce massacre qui a fait 18 victimes et une femme enceinté décapitée à des rebelles venus de l’Ouganda. Un nouveau bilan officiel va être communiqué aujourd’hui.
Amisi Kalonda, l’administrateur du territoire a déclaré : « Nous déplorons la mort de 18 personnes plus une femme enceinte qui a été décapitée« . Il avait communiqué un bilan de cinq morts, mercredi, alors qu’une ONG locale avait donné un bilan de dix personnes tuées.
Selon les précisions de l’administrateur Kalonda, 13 hommes et 6 femmes ont perdu la vie dans le massacre. Au total, 9 personnes ont été décapitées. On dénombre également 5 blessés. Selon lui, les auteurs sont les rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF). L’administrateur affirme cependant ne pas disposer de preuves.
Toujours selon Amisi Kalonda, l’attaque a eu lieu dans la matinée d’hier, dans la localité de Mbau, située à 280 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Les victimes ont été surprises par leurs assaillants sur la route des plantations.