La peur a changé de camp, dès les premières rencontres entre le Président de la République et le Chef de file de l’opposition. Nouhoum Sarr, Président du parti FAD dit prêt à combattre les deux ténors s’ils venaient à s’entendre sur un Gouvernement d’Union nationale. Une fuite en avant pour ce jeune immature en politique. «Par quels moyens les combattra-t-il », se demandent des citoyens médusés par ces propos.
Les retrouvailles entre IBK et Soumi alias Le Champion font des mécontents dans le camp du second. Le premier signe de ce mécontentement vient du jeune Nouhoum Sarr du parti FAD, membre de l’opposition. Ce jeune immature en politique a défié le Pouvoir en place au nom de l’opposition politique. Cela, au lendemain du second tour de la Présidentielle de 2018 qui a déclaré IBK gagnant.
Depuis lors, il est entré en guerre contre le Pouvoir en place par presse interposée. Il a mené la dragée contre le Régime dans différentes tribunes : débats télévisés, interviews dans les colonnes des journaux, radios, … Bref, il n’a manqué la moindre occasion pour fustiger le Régime d’IBK et cela au nom du Chef de file de l’opposition qui était le principal Banquier de leurs activités. Aujourd’hui, ce dernier a changé de fusil d’épaule afin de donner la chance au dialogue. D’où cette panique générale dans les rangs de FAD de Nouhoum Sarr.
Dans une interview qu’il a accordée à un journal de la place, Nouhoum Sarr affirme combattre par tous les moyens si IBK et Soumaïla Cissé venaient à s’entendre sur un Gouvernement d’Union nationale. Celui qui a rejeté avec véhémence les résultats issus des urnes donnant IBK gagnant risque de se voir isoler politiquement s’il ne redescendrait pas sur terre. Car, non seulement il ne pèse pas lourd politiquement, mais aussi il n’a aucune manque de carrure d’Homme d’Etat pour combattre IBK et Soumaïla. A la tête d’un parti satellite qui ne compte pas une centaine de militants, il n’a pas de coudées franches pour mener ce combat. Au contraire, il crée les conditions de ses échecs politiques. Car, il est connu de tous que les meeting et marches organisés en son temps ont été financés par Soumaïla Cissé seul. Les autres partis n’ont fait que l’accompagner.
Alors, aujourd’hui, si ce dernier décide de faire la paix des braves, qui pourra ou doit s’y opposer ? La preuve est que les autres leaders des partis politiques de l’opposition se sont tus comme une carpe dans l’eau dès les premières retrouvailles entre IBK et Soumi. C’est le cas des Choguel Kokalla Maïga du MPR, Me Mohamed Aly Bathily des APM, Me Mountaga Tall du CNID; Tiébilé Dramé du PARENA, même le tonitruant Nouhoum Togo du PDES ne tonne plus. Donc, au moment où ces leaders se taisent, Nouhoum Sarr décide de se faire entendre.
Ce qui amène les observateurs de la scène politique nationale à dire que ce Jeune Sarr divague. Il fait des délires qui risquent de lui coûter cher. Cet apprenti sorcier en politique devait soigner d’abord son image avant d’enflammer la scène politique. Il aurait à gagner en confiance s’il appelait la classe politique malienne à l’union sacrée autour du Président IBK. Mais, malheureusement, il a raté le coche en appelant à la haine. Donc, osons le dire, Nouhoum Sarr met du clou à sa carrière politique.
Ambaba de Dissongo
Source: L’Observatoire