Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements, Harouna Niang, tout comme deux autres de ses collègues du Gouvernement, se sont prêtes aux questions orales des membres du Conseil national de Transition. C’était le jeudi 22 avril dernier au CICB. La question adressée au ministre Niang portait sur les prix de certains produits de première nécessité sur le marché. A cette occasion le ministre a apporté des éclaircissements par rapport aux mesures prises par le gouvernement à travers son département.
Le ministre Harouna Niang, à l’entame de son intervention, soulignera que les prix de certains produits sont revenus à la normale sur le marché. Ceci a été rendu possible, grâce à la solidarité, au sens élevé de patriotisme des opérateurs économiques et au dialogue qui a prévalu jusque-là, entre les acteurs des cadres de concertations par filière. Toutefois il saluera l’apport du Gouvernement qui a renoncé à la TVA sur certains produits de première nécessité.
S’agissant de la viande et de l’huile, leur augmentation s’explique par un certain nombre d’éléments conjoncturels dus en partie à l’insécurité, à laquelle se sont greffées les difficultés des emboucheurs à s’approvisionner en aliment bétail. Sur ces deux points, des échanges sont en cours avec les acteurs des filières, en vue de trouver des solutions aux problèmes posés, a expliqué le ministre.
A la question de savoir les relations qu’entretient le Département avec les associations de consommateurs, le ministre Niang, rappellera que lesdites associations ainsi que des représentants de la Société civile, participent régulièrement à toutes les visites de terrain, soit avec lui-même, soit avec les différentes équipes de la Direction générale du Commerce de la Consommation et de la Concurrence (DGCCC). La méthodologie utilisée par la DGCCC, consiste à relever les prix par échantillonnage.
L’Etat est partisan du dialogue avec les opérateurs économiques et autres fournisseurs de produits de première nécessité. Jusque-là, le dialogue a porté fruit, et nous allons continuer, à dialoguer avec les acteurs des différents cadres de concertations pour pouvoir avancer, a-t-il annoncé. Face aux difficultés constatées, selon lui, d’importantes mesures sont envisagées pour trouver des solutions idoines : notamment à travers la filière bétail viande, il est envisagé l’amélioration de la race animale par l’introduction de la recherche appliquée ; la transformation du sésame pour la production d’huile ; l’introduction de la culture du soja dans la production d’aliments bétail. Ceci permettra de créer plus de revenus en milieu rural et faire émerger la classe moyenne rurale.
“Je suis un ministre rassuré et il n’y aura pas de pénurie”, c’est par ces mots qu’il a conclu son intervention.