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Protection sociale au Mali : L’ICP-Mali et la Fondation Friedrich Ebert outillent des hommes de médias

L’Initiative d’information, de communication et de plaidoyer sur la protection sociale au Mali (ICP-Mali) vient, en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert, de clore ses deux jours (4 au 5 juin 2021) de formations offertes aux hommes de médias. Avec comme thème « des avancées et des pistes en perspectives pour le renforcement des reformes en matière de protection sociale au Mali », l’objectif était d’outiller les participants sur les réformes en cours dans le pays.

A travers les deux jours d’échanges, il s’agissait d’expliquer « l’état des lieux de la protection sociale au Mali » aux journalistes, de faire « le focus sur l’assurance volontaire de l’institut national de prévoyance sociale(INPS) », de donner des détails sur « des avancées majeures dans la mise en œuvre du RAMU », voire de permettre, enfin, à chaque participant de faire des propositions de solution à travers cette question : « Quelles actions pour quels acteurs pour l’extension de la protection sociale(PS) à tous ? »Pour ce faire, le professeur Hamidou Bagayoko et son homologue Issa Sissouma ont, durant les deux jours, éclairci la lanterne d’une vingtaine de journalistes composés d’hommes et de femmes. Selon Ousmane Daou, président d’ICP-Mali, la présente formation a été initiée dans le cadre d’une dynamique entamée depuis quelques années. Laquelle dynamique se confond d’ailleurs avec la création d’ICP-Mali en date de 2014. Le but de cette formation consistait, selon Ousmane Daou, à faire le point par rapport aux réformes en cours en matière de protection sociale au Mali. La protection sociale est prise en charge par l’Etat depuis très longtemps, et il y a eu énormément de réformes en la matière qui méritaient d’être expliquées et maitrisées par les hommes de médias, a-t-il fait comprendre à ses confrères. Promoteur de journal, Ousmane Daou de faire savoir que les dernières réformes sont relatives à l’assurance maladie obligatoire (AMO), et au régime d’assurance maladie universelle (RAMU). Compte tenu de ces aspects, il fallait ainsi réunir les journalistes pour faire le point par rapport à tout ça. Cela, a-t-il ajouté, afin de voir quelles sont avancées majeures à noter dans ce cadre.

Pour ce qui est le RAMU, il déplore que celui-ci ne soit pas encore opérationnel, alors qu’une loi a été votée en 2018 à l’hémicycle en la matière. « Donc c’était important que les journalistes soient édifiés, dit-il, par rapport aux difficultés rencontrées qui ont fait que le RAMU n’a pas pu être opérationnel. Parce que ce régime est extrêmement important, il est une révolution dans le domaine de la protection sociale au Mali ». Le régime d’assurance maladie obligatoire (RAMU) a pour but de couvrir l’ensemble de la population du Mali, en matière de protection sociale, a-t-il confié aux journalistes. Aux dires du président d’ICP-Mali, avec les différents instruments qui existent à savoir : l’AMO, le RAMED et les Mutuels, le pays est à une couverture de moins de 30% par rapport à la maladie pour l’ensemble de la population. De ce fait, il reste près de 78% de la population qui reste sans couverture. Chose qui, pour Ousmane Daou, n’est pas normale pour simple raison que la protection sociale est un droit pour tout citoyen malien. Le RAMU prend en compte tous ces soucis, indiquera-t-il. Et de finir par dire : « C’était donc important que les journalistes sachent où est-ce que nous en sommes avec ces réformes, en tant qu’hommes de médias qui pourront transmettre les messages aux citoyens ».De son côté, Amadou Samaké, représentant de la Fondation Friedrich Ebert, trouve cette initiative salutaire. Il estime que l’atelier de formation a d’ailleurs permis aux participants de comprendre beaucoup de choses en matière de réformes, des avancées, voire des enjeux liés au secteur de protection sociale au Mali. Au nom des participants, Mariam Koné a remercié les deux partenaires pour la formation reçue, estimant que la protection sociale est une affaire à tous, et que les journalistes doivent aussi jouer leurs rôles de sensibilisation pour la population.

Mamadou Diarra

Source: Journal le Pays- Mali

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