Depuis la récente élection du Bureau du HCIM, les frères musulmans ne pipent plus dans la même trompette. Deux clans s’affrontent désormais : le Groupement des leaders religieux dirigé par Cherif Ousmane Madani Haidara qui se réclame Kadriya et le Président Mahamoud Dicko, Wahhabite.

Les membres du Groupement des leaders ont été reçus, courant semaine dernière, par le Président du CESC Jeamille Bittar. Ce, en vue de trouver une solution à la crise relative à la décision de ce regroupement de surseoir à toute activité au sein du HCIM. Une position qui suscite beaucoup d’interrogation car ces leaders religieux donnent une mauvaise image de la religion, eux qui sont censés intervenir entre citoyens en vue d’adoucir les cœurs et réconcilier au nom de l’islam.

Les observateurs en déduisent qu’il s’agit simplement d’une guerre de leadership et d’intérêts personnels. Les premiers (Groupement des leaders religieux) estiment qu’il ya eu une mauvaise organisation des élections et sollicitent un nouveau scrutin. Par contre le second, la tendance Mahamoud Dicko estiment avoir gagné les élections claires et transparentes.

Mais force est de reconnaitre qu’on assiste de plus en plus à la politisation de la religion.

Au regard de Sabati 2012 une association politico –religieuse soutenue par l’Imam Mahamoud Dicko qui se réclame actuellement de la Mouvance Présidentielle. Aussi s’ajoute la récente décision du Guide Spirituel de l’Association Ançar-Dine désormais préside d’honneur du Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR).

Le groupement des leaders religieux crie aujourd’hui au favoritisme dont a fait montre le Président IBK à l’adresse de l’imam Mahamoud Dicko qui serait à la base de cette crise au sein de HCIM.

En clair, les leaders religieux s’affichent aujourd’hui clairement sur le terrain politique. Ce qui ne rassure pas tout le monde. Et les citoyens se posent la question de savoir jusqu’où ira cette aventure.

SD