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Production des rapports sur les droits de l’homme : le Mali veut combler son retard

La Fondation Friedrich Naumann pour le liberté et la Minusma ont organisé en partenariat avec la Comade une journée de réflexion entre les ministères techniques et les acteurs impliqués dans les mécanismes internationaux de production de rapports sur la protection des droits de l’homme au Mali. C’était le jeudi 19 février 2015 au Grand Hôtel de Bamako.

Il s’agissait de créer une synergie d’action entre l’Etat, la société civile et tout autre acteur pertinent en vue de la mise en place d’un mécanisme effectif et pertinent pour préparer, rédiger soumettre et vulgariser et vulgariser dans les délais des rapports de qualités.

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Outres, des rapports qui puissent être conformes aux directives des organes des traités, aux différents mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme. Cette journée a enregistré la participation de 30 représentants des ministères techniques, des acteurs de la société civile et les organisations internationales impliquées dans la promotion des droits de l’homme.

En matière de ratification ou signatures des instruments juridiques internationaux, le Mali est à la tête du Peloton en Afrique. Des pactes internationaux sur les droits économiques, sociaux et culturels, la convention de droits de l’enfant, ont tous été ratifiés par le pays. Cependant, leur mise en œuvre constitue un réel casse-tête, vue le retard accusé dans la production des rapports.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de la Justice, Boya Dembélé a souligné que cette journée est d’une importance capitale. Selon lui, notre pays est parmi les premiers en matière de ratification d’instruments juridiques internationaux dans le domaine des droits de l’homme. Or, une chose est de ratifier, une autre est leur mise en œuvre et c’est là où l’Etat malien pèche.  Boya Dembélé a fait savoir que pour ce faire, l’Etat a créé un comité interministériel pour la production des rapports. Ce comité, a-t-il dit, a fonctionné avec des fortunes diverses mais les partenaires sont en train de l’aider pour que le Mali soit à temps dans la production des rapports sur les droits de l’homme.

Pour le président de la Comade, Amadou Bocar Téguété, il s’agit d’inciter l’Etat à pouvoir fournir les rapports demandés dans les délais. « Il ne s’agit plus d’interpeller, mais de faire en sorte qu’on les oblige à faire le travail », a t-il ajouté.

Mme Inge Herbert, directrice régionale de la Fondation Naumann pour la liberté a souligné la nécessité de créer une synergie d’action entre les différents acteurs qui consistera à faire le suivi des rapports qui seront soumis.

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