Selon les prévisions du Centre régional Agrhymet du CILSS (Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel), la saison des pluies 2020 sera humide dans le Sahel.
« Des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1981-2010 sont attendues sur la bande sahélienne et soudanienne allant du Tchad à la façade Atlantique, notamment sur la partie Sud du Tchad, la bande agricole du Niger, le Burkina Faso, la partie agricole du Mali, le Sud de la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, le Cap-Vert, le Nord de la Guinée, les parties extrême Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigéria« , soutiennent le CILSS et le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD).
Alors, au regard des cumuls de pluies globalement supérieurs à la moyenne attendue sur la bande sahélienne, les risques d’inondations sont élevés, selon l’institution. Et pour atténuer ces risques, le CILSS recommande de suivre de près les seuils d’alerte dans les différents sites à haut risque d’inondation, prévenir l’occupation anarchique des zones inondables, en particulier dans les zones urbaines, renforcer la veille et les capacités d’intervention des agences en charge du suivi des inondations, de la réduction des risques de catastrophes et des aides humanitaires, assurer le curage régulier des caniveaux d’assainissement…
Aussi, il serait important pour les Etats d’accompagner les producteurs pour limiter les risques d’insécurité alimentaire inhérente à cette situation. Le CILSS conseille pour cela de renforcer les dispositifs d’encadrement et d’assistance agro-hydro-météorologiques des producteurs, faciliter aux producteurs l’accès aux semences améliorées, notamment celles à haut rendements, exploiter les eaux disponibles, à travers la promotion de l’irrigation, des cultures de décrue et de l’aquaculture, en particulier dans les plaines inondables.
Source: Niameyetles2jours.com