L’ancien ministre et candidat à la présidentielle de 2013 est enfin sorti de sa retraite politique pour se prononcer sur l’évolution de la situation politique dans notre pays et déclarer par la même occasion son soutien au candidat Soumaila Cissé en lice pour la présidentielle du dimanche 29 juillet. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le lundi 23 juillet au Grand Hôtel de Bamako, le fondateur du parti Rassemblement Travailliste pour le Développement (RTD) devenu Directeur Général d’une Société Internationale d’Investissement basée à Lomé au Togo, a exposé aux hommes des médias son analyse de la situation actuelle du paysage politique malien.
Selon Dr SOW, les enjeux politiques du moment font redouter au Mali le risque d’une « somalisation ». « On descend de plus en plus dans l’abîme et les élections risquent de déboucher sur une crise postélectorale sans précédent » a t-il laissé entendre. En guise d’approche de solution à cette éventualité, celui qui a été président d’honneur du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), principal soutien de l’ancien président Amadou Toumani Touré, a dit essayer de sorte que la classe politique se parle. « Je leur ai proposé une transition de 3 ans qui sera dirigée par le président IBK avec un premier ministre issu des rangs de l’opposition » a martelé le conférencier selon qui cette proposition a reçu une fin de non recevoir auprès de l’opposition tandis que le pouvoir lui, a fait preuve de peu d’hostilité.
Au sujet de la gouvernance IBK, M. SOW a estimé qu’elle sujette à beaucoup de critiques. La corruption à haute dose, le gaspillage des deniers de l’Etat par les décideurs ainsi que le niveau très bas des salaires ; tels sont les maux majeurs qui gangrènent la société malienne aux dires de celui-là qui a décidé de sortir de sa retraite politique pour ainsi apporter sa contribution à un Mali nouveau. « Je ne suis pas pour un second mandat du président IBK » a déclaré Dr SOW parce que dit-il, ses cinq années de gestion ont lamentablement fait reculer le pays. C’est donc eu égard et à cette analyse de la situation et en s’appuyant sur des modèles de bonne gouvernance et de développement économique en Afrique tels le Ghana, le Botwana, le Rwanda, l’Ile Maurice etc. que l’ancien ministre de l’Energie, des Mines et de l’Eau a dit avoir vu en la personne de Soumaïla Cissé le candidat le mieux à même de répondre aux attentes des Maliens. « J’ai fait une analyse objective de la situation, je me suis rendu compte que aujourd’hui face aux enjeux qui attendent le prochain président de la République, que ce soit sur le plan sécuritaire, que ce soit sur le plan socio-économique, Soumaïla est suffisamment bien armé. Nous avons fait le bilan des cinq dernières années, la conclusion est que le président actuel ne peut plus faire face aux problèmes du Mali et qu’il est temps qu’il y ait un nouvel homme qui soit capable de conduire le Mali sur le chantier de la paix et sur le chantier du développement socio-économique » a argumenté l’ancien ministre de l’ère ATT.
La Rédaction