L’organisation terroriste se venge des interventions militaires au Mali et en Syrie.
Ces attentats spectaculaires qui ont secoué Paris interviennent 48 heures après ceux de Beyrouth. Mais pourquoi la France? Pourquoi maintenant? Et à qui profite le crime?
Des observateurs avancent la thèse d’une vengeance de la part de l’Etat islamique ou ce qu’on appelle aussi Daesh.
Cette organisation terroriste transnationale qui a revendiqué les attaques intervient comme pour punir la France! Une seule explication pour des stratèges bien avertis, certainement que la France allait changer sa position vis-à-vis de la Syrie. Il y a quelque temps, la France a attaqué les positions de Daesh en Syrie.
D’apparence rien n’est visible, cependant ce qui se passe outre les réunions officielles relativement à la crise en Syrie pourrait être en contradiction avec la mouvance de cette organisation. Plusieurs experts avaient averti sur des attentats en Europe, notamment depuis le flux migratoire où des milliers de terroristes de cette organisation ont réussi à s’infiltrer parmi les réfugiés pour passer par les frontières.
Le coup selon des spécialistes a été bien préparé, d’où des explosions cycliques et depuis des mois. La crise du flux migratoire n’était qu’une diversion. Plus grave encore, c’est en Turquie que ces attentats auraient été programmés selon des sources très bien informées, notant que le départ de milliers de réfugiés a été provoqué dans ce même pays qui héberge les terroristes.
Ces attentats sont à n’en pas douter un échec des services de renseignement français, engagés aussi au Mali. En effet, intervenant au Mali à la demande du gouvernement malien, la France avait lancé l’opération Serval. Une opération pour assister l’Etat malien à mettre un terme aux violences. Cette intervention avait engendré des menaces à l’égard de la France, notamment par les groupes terroristes, d’où l’alerte déclenchée en France.
Cela n’a pas empêché que le peuple français soit violemment agressé. La donne va certainement pousser la France à revoir sa politique vis-à-vis de sa vision à l’égard de la Syrie.
Peut-on dans ce cas croire que la France va adhérer à la stratégie de la Russie? On n’est pas très sûr! estiment des spécialistes, mais peut-être que la France va cesser son soutien à ce qu’on appelle l’opposition modérée, un terme nouvellement créé pour servir d’alibi au renversement du gouvernement syrien et du président Bachar Al Assad.
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Source: L’Expression