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POUR MIEUX ENCADRER LES ELECTIONS PROCHAINES EN RDC : L’UE renforce des sanctions ciblées contre des acteurs de troubles

À trois semaines des élections générales en République démocratique du Congo (RDC), certaines organisations politiques, civiles et de défense des Droits de l’Homme comme la FIDH, l’ASADHO, la ligue des électeurs et le groupe Lotus ont manifesté leur volonté, auprès de l’UE, de renforcer des sanctions ciblées contre tout acteur de trouble.

C’est à l’approche du prochain comité politique et de sécurité du Réseau européen pour l’Afrique centrale (EurAc), qui se tiendra du 11 au 12 décembre 2018, que ces organisations ont demandé à l’UE de revoir, sinon de renforcer des sanctions ciblées contre certains responsables d’exactions contre la paix et les Droits de l’Homme.

À noter que ces mesures de sanctions composées d’interdiction de voyage et de gel des avoirs étaient prises contre 16 responsables congolais en décembre 2016 et en mai 2017 et contre des responsables de planification, de direction ou de commission d’actes constitutifs de violations graves des Droits de l’Homme portant atteinte à la légalité et/ou faisant obstacle à une solution consensuelle et pacifique en vue de la tenue des élections.

Des mesures qui ont envoyé un message fort aux autorités congolaises et font indéniablement pression sur eux afin d’éviter toute crise politique pouvant porter atteinte au processus électoral en cours. Parmi ces mesures, nous avons l’accord du Nouvel An de décembre 2016 et la renonciation du président Joseph Kabila à briguer un troisième mandat. Ces actions sont la résultante d’une combinaison de pressions internes et externes. Mais il s’est avéré que des défenseurs des Droits de l’Homme, des journalistes, des membres et sympathisants des partis d’opposition continuent de faire l’objet d’intimidations, de menaces, de harcèlements judiciaires dans tout le pays, surtout en matière de sécurité et tout ce qui est en rapport avec le processus électoral.

Le bureau commun des Droits de l’Homme des Nations unies (BCNUDH) a recensé 619 cas de violation des Droits de l’Homme rien qu’au cours du seul mois d’octobre. Les organisations de défense des Droits de l’Homme estiment que la levée de telles sanctions serait extrêmement inopportune à ce stade du processus électoral, alors que les futurs responsables des organismes gouvernementaux doivent respecter leurs engagements régionaux et internationaux.

ISSA DJIGUIBA

Source: Le Pays

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