Au Mali, les violences ayant occasionné la mort de femmes au foyer avaient défrayé la chronique durant un passé récent et continue de toucher les consciences. Sauf qu’il y a aussi des violences exercées par des épouses sur leurs époux, qui semblent ne préoccuper personne..
La ministre française déléguée à l’Égalité femmes-hommes préconisait récemment que les affaires de violences faites aux femmes soient jugées “de manière spécifique”. “Donner une gifle à sa femme, cela n’a rien à voir avec voler un portable”, disait Isabelle Rome dans un entretien au Journal du Dimanche.
Dans ce sens, le nombre de féminicides violences ayant abouti à la mort des femmes dans le foyer) a augmenté de 20% en France en 2021 par rapport à l’année précédente : 122 femmes ont été tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, contre 102 en 2020, selon un bilan du ministère de l’Intérieur. Des chiffres “glaçants”, constate Isabelle Rome. La ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes préconise que “les affaires de violences faites aux femmes soient jugées de manière spécifique”.
122 femmes sont mortes en 2021 sous les coups d’un homme : un mari, un compagnon ou un ex. Combien en 2022 ? Les statistiques ne sont pas encore établies.
En revanche, elles ne sont pas courantes, les affaires relatant des violences faites aux hommes dans les foyers, mais elles existent. Et elles sont souvent cachées tant les époux peinent à raconter cette « malchance » d’être tombées sur une épouse véritables lionnes ou autre animal féroce rugissant constamment dans la maison. N’est-ce pas pour de tels ménages que les livres saints comme La Bible déclare qu’il vaut mieux vivre sur le toit de la maison que de vivre avec une femme querelleuse ? Certainement.
Ici à Bamako et dans d’autres capitales africaines, on signale de plus en plus de cas de femmes qui traumatisent leurs maris. C’est le cas de ce Togolo-Malien (il vit et travaille au Mali depuis une trentaine d’années), qui travaille dans le domaine des assurances, auquel une femme a fait vivre l’enfer sur terre et continue de proférer de régulières menaces de mort ou de violences multiformes.
En effet, cette dame que certains voisins des quartiers Djélibougou-Doumanzana, Boulkassoumbougou ont finalement considérée comme « une folle » a négativement marqué la vie de ce brave assureur-conseil.
Elle avait eu à prendre plus d’une fois le couteau et d’autres armes blanches pour vouloir agresser son mari. Mais, l’habileté du brave homme et sa vigilance lui avaient permis d’éviter le pire, parvenant à maitriser la…forcenée et la déposséder de l’arme de la tentative du crime. En plus, à certaines autres occasions, c’est avec de l’eau bouillante que cette violente dame a voulu « châtier » son époux avec lequel elle a fait un enfant. D’autres fois encore, le pauvre mari était séquestré, madame ayant simplement fermé la porte de sa chambre et partie avec la clé au moment où celui-ci y dormait encore. Bref, le traumatisme et les actes de violences et de voie de fait étaient réguliers ayant poussé le monsieur à se séparer avec celle que les uns et les autres n’hésitaient plus à qualifier de « sorcière du quartier», tant les scènes de manges se multipliaient.
En dehors du cas précité, notre société connaît aujourd’hui des situations similaires, om des épouses rendent invivables des ménages, souvent pour des raisons de jalousies maladives. C’est ainsi que l’on signale aussi des foyers dans lesquels, certaines femmes se trompent de rôles et finissent pas se mettre dans la posture du « chef de famille », soumettant le mari à bien de sévices physiques ou moraux. Même ces affaires ne défraient pas la chronique judiciaire du fait des pesanteurs sociales (tabous, complexes et honte), il urge que l’on ne ferme plus les yeux sur ces cas de violences faites non seulement aux femmes, mais aussi aux hommes.
Nous y reviendrons.
Bruno D SEGBEDJI
Source : Mali Horizon