Les autorités en charge de la Transition en cours dans notre pays veulent mettre fin aux mauvaises pratiques du passé. La gestion saine de la passation des marchés publics n’échappe pas à cette nouvelle dynamique. C’est pourquoi dans ce secteur, les fournisseurs sont désormais choisis en fonction des politiques d’achat de l’Etat et des critères de sélection bien définis.
Ces derniers temps, il ressort clairement des constats, une floraison d’opérateurs économiques, de ‘’guetteurs de marchés publics’’ ou alors des simple ‘’prédateurs de marchés’’ se croyant tout permis, comme si on était dans une jungle. Ceux-ci ignorent tout de la passation des marchés publics. Toute chose qui est caractérisée par le manque d’honnêteté, d’intégrité et d’équité dans tous les aspects de l’activité.
Il nous revient que les relations entre fournisseurs sont en train de devenir un monde de méchanceté et d’attaques gratuites, alors que les normes d’éthiques les plus élevées sont appliquées dans toutes les transactions d’achat, et les fournisseurs sont choisis en fonction des politiques d’achat de l’Etat et des critères de sélection définis. Il nous revient aussi que les services étatiques, en particulier celui qui participe à n’importe quelle phase de la passation de marchés, doit déclarer toute affiliation avec les fournisseurs et ne doit divulguer aucune information confidentielle concernant les besoins d’un projet ou bien priver les autres soumissionnaires d’informations qui placeraient un soumissionnaire ou un groupe de soumissionnaires dans une position plus avantageuse que les autres. Cela concerne aussi la révélation d’autres propositions-devis, des conditions et des modalités des autres soumissionnaires, entre autres.
Bien que ces règles soient claires, il nous revient que des éternels insatisfaits s’en prennent aux honnêtes et crédibles fournisseurs dont certains ont des expériences avérées dans leurs domaines respectifs.
Parfois, s’il y a des fausses accusations de fraude, des dénonciations fallacieuses sans fondement, ni preuve, les auteurs de ces actes méprisent les principes régissant l’attribution des marchés. Selon nos informations, la responsabilité de la passation des marchés, y compris l’attribution et l’exécution des contrats, incombe à l’entité contractante qui a l’obligation de veiller à ce que les fonds confiés par les donateurs soient utilisés de manière appropriée, en tenant compte de l’économie et de l’efficacité, et sans considération d’influences politiques ou non économiques.
Toute chose qui permet de comprendre que le processus de passation de marchés est généralement guidé par : la qualité des biens, des travaux et des services ; l’efficacité et l’économie ; l’égalité des chances et la libre concurrence ; la transparence dans le processus et une documentation adéquate ; et les normes d’éthiques les plus élevées dans toutes les activités de passation de marchés. Dans cette dynamique, l’appel d’offres est la méthode acceptée utilisée par toutes les entités commerciales et publiques pour les marchés impliquant des contrats de grande envergure et/ou de nature complexe. Il peut être ouvert aux soumissionnaires locaux ou internationaux, en fonction des exigences concernant les biens, travaux ou services faisant l’objet de l’appel d’offres.
« Un fournisseur ambulant, un homme à la quête du pain quotidien, sans déclaration vis-à-vis des textes du pays, ne peuvent pas prétendre à un marché, mais ils peuvent se rabattre sur la place publique, dénonçant et accusant sans preuve le travail abattu par les services de l’Etat et les fonctionnaires et fournisseurs intègres qui travaillent dans ce domaine », précisent des sources.
Ce qui est sûr et certain, les nouvelles autorités tiennent à mettre fin aux mauvaises pratiques du passé, même si cela n’est pas du goût des vampires tapis dans l’ombre.
Tougouna A. TRAORE
Source : Ziré