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Paix dans les régions du Nord : Les communautés Songhay et Arabe à pied d’œuvre

À travers la signature d’une convention, l’Association des communautés de culture songhay en mouvement (Ir Ganda) et le Collectif intégrateur des Imouchagh et alliés de la Région de Tombouctou (CIAT) s’engagent à établir des liens de partenariat pour l’atteinte des objectifs communs de sécurité communautaire, de paix, de cohésion sociale, de développement socioéconomique et culturel et du vivre ensemble dans les régions du Nord et dans le reste du pays

 

Le mouvement Ir Ganda et le CIAT ont signé cette convention, samedi dernier à Sotuba, en présence de plusieurs personnalités. Plus qu’un pacte, c’est un vœu de fraternité qui se réalise. Désormais, les deux organisations entendent conjuguer leurs efforts et intelligence pour construire et fortifier la cohésion sociale, la paix et le vivre ensemble entre toutes les communautés.

Elles encouragent aussi toute personne physique ou morale qui partage ces objectifs à rejoindre ce cadre de partenariat pour un retour accéléré de la sécurité, de la paix, de la cohésion sociale et du développement dans les régions du Nord du Mali en particulier et sur l’ensemble du territoire national en général. L’ossature de la convention est construite autour de trois axes stratégiques : sécurité, paix et cohésion sociales ; développement local ; restauration du patrimoine culturel et environnemental.

Selon le président du CIAT, Ibrahim Ag Nock, ils n’ont nullement la prétention absolue de remédier à tous leurs maux, mais tenteront à travers le plan d’action conjoint d’ausculter le maximum de failles et proposer les alternatives et les palliatifs nécessaires.

Entre autres, il s’agit de l’organisation des ateliers sur la paix et la cohésion sociale au profit des communautés à la base et des chefferies traditionnelles et coutumières ; de la mise en œuvre des missions conjointes dans tous les cercles du Septentrion au sujet de la sensibilisation communautaire pour la restauration de valeurs de paix et de cohésion sociale ; l’élaboration d’études sur l’insécurité et la traduction des résultats de l’étude en activités opérationnelles pour la paix et la cohésion sociale. S’y ajoutent l’aménagement des périmètres agricoles, des aires de pâturage et des zones de pêche ainsi que l’amélioration de l’accès des populations aux services sociaux de base.

Pour le mouvement Ir Ganda, le reflexe le plus approprié est d’exhumer les outils traditionnels de gestion communautaire pour relancer le cycle vertueux de cohésion sociale et de fraternité. Lesquels imprimaient des liens de respect, d’amitié et de confiance entre toutes les communautés. «Il est impératif de procéder à un retour aux sources vivifiantes de notre histoire commune», a exhorté son président, Ousmane Issoufi Maïga. Et l’ancien Premier ministre de préciser que le cadre de partenariat entre les deux organisations est un outil pour faire revenir la paix, la cohésion sociale, le vivre ensemble, le développement et la prospérité dans notre pays.

Il est ainsi question de rétablir la confiance, d’indiquer des pistes opérationnelles de développement et d’assurer la paix et le dialogue entre les composantes nationales et surtout locales. « Je suis persuadé que nous disposons ainsi d’un outil dynamique pour redonner la confiance et la joie aux populations locales et déclencher un processus de développement de proximité», a assuré Ousmane Issoufi Maïga.

Oumar DIAKITÉ

Source : L’ESSOR

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