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Opération carte biométrique : ça bouge

Une fois confectionnée, la carte d’identité nationale biométrique servira de carte consulaire, de  carte d’électeur, mais aussi de carte NINA. Elle peut aussi servir de document de voyage à la place du passeport dans l’espace CEDEAO. Selon la commission nationale, 1 500 000 cartes d’identité nationale biométriques sont déjà disponibles et la remise a déjà commencé depuis hier, 11 Avril 2023.

Vu son importance, les Maliennes et Maliens doivent tous s’intéresser à la carte d’identité nationale biométrique. Déjà, les autorités de la transition sont à pied d’œuvre pour faire en sorte que les opérations d’enrôlement puissent se tenir sur l’ensemble du territoire national. En témoigne, la prolongation du processus jusqu’à la satisfaction totale des populations.

Certes, l’on note quelques difficultés dans la mise à jour des données NINA pour l’obtention de ladite carte biométrique, mais tout cela sera bientôt un vieux souvenir. Parce que la remise des cartes a déjà commencé depuis hier, 11 Avril 2023. Au même moment, les opérations de mise à jour des données NINA vont se poursuivre pour ceux et celles qui n’en ont pas bénéficié.

Au niveau de la commission nationale, l’on apprend aussi que la formation des agents de distribution des cartes est en cours, ainsi que celle des agents de remise. Au total, plus de cent agents seront formés d’ici la fin de la semaine prochaine. A partir de là, la distribution à grande échelle va devoir commencer.

Pour l’heure, la société de confection marche 24 heures/24 avec une capacité de production journalière de 60 000 cartes. Déjà, 1 500 000 cartes d’identité nationale biométriques sont disponibles. Selon la commission nationale, les remises vont se poursuivre de même que la production et la distribution de la carte.

Bientôt des équipes mobiles !

Pour accélérer les opérations en atteignant les populations jusqu’à la base, le ministre de la Sécurité et de la Protection a décidé de multiplier les lieux de mise à jour. Mieux, il envisage même de faire recours aux jeunes compétents pour faire des équipes mobiles en allant à la rencontre des populations.

Ainsi donc, comme le RAVEC de 2009, de nombreux recenseurs devront passer de quartier en quartier, de village en village, pour enrôler les populations sur place. Par cette nouvelle disposition, le ministre de la Sécurité et de la Protection veut réellement obtenir une base de données fiable pouvant garantir la tenue très prochaine des scrutins crédibles en République du Mali. Ainsi, il est en train de tout mettre en œuvre pour que les équipes de correction puissent être dotées d’équipements nécessaires leur permettant de répondre au besoin des populations au bon moment et à tous les niveaux.

Car, les commissariats, les gendarmeries, les postes de police et les mairies ne  suffisent plus et sont parfois débordés du monde. L’autre réalité est que tous les Maliens ne sont pas à proximité de ces lieux où sont actuellement installées les équipes de mise en jour des données des NINA.

Désormais avec cette décision, le ministre s’attaque à des aspects techniques afin de faciliter les corrections dans des centres où l’on dénonce la lenteur et la lourdeur administrative habituelle. Aussi, c’est une réponse à ceux qui pensaient que les localités à l’intérieur du pays n’étaient pas fortement concernées par ces opérations.

Il reste à savoir si les dispositions nécessaires sont prises sur l’ensemble du territoire national, particulièrement dans les zones de conflits, pour permettre la tenue effective de ces opérations de mise en jour des données des NINA dans les meilleurs délais.

Ismaël Traoré

Source : Ziré

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