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Moussa Mara : 2018 constitue une importante échéance à ne pas rater pour le Mali et pour Yélèma

A l’issue des travaux du 2ème congrès ordinaire du parti Yélèma à Mopti, du 18 au 19 novembre 2017, dans la salle Sory Bamba, l’ancien premier ministre, Moussa Mara, a succédé à lui-même à la présidence du Comité exécutif central (CEC) pour un dernier mandat de 3 ans, avec un bureau de 83 membres. Ce congrès a permis au parti de prendre de décisions importantes sur l’avenir de ce jeune parti crée il y a 7 ans.

 Moussa Joseph Mara ancien premier ministre yelema

La cérémonie de clôture de ce 2èmecongrès du parti Yélèma à Mopti, cinquième région administrative du Mali, s’est déroulée, en présence des autorités coutumières, traditionnelles et administratives, les congressistes, les militants et militantes et sympathisants du parti à Mopti. Mme Keita Djénébou Sacko a procédé à la lecture de la liste des 83 membres du nouveau Comité exécutif central (CEC) sous la présidence du président Moussa Mara qui a succédé à lui-même pour un mandat de trois (3) ans. Après elle, le nouveau secrétaire politique du CEC, Amadou Aya, a lu les résolutions du congrès. Celles-ci nous édifientles positions du parti Yélèma sur les sujets d’actualité de la nation. Il a sollicité l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale ; le renforcement des forces armées et de sécurité à soutenir fortement pour qu’elles puissent rapidement sécuriser le territoire ; la sécurisation du centre du pays ; la lutte contre la corruption avec en premier lieu l’exemple donné par les autorités les plus importantes du pays. Plusieurs autres questions d’actualités régionales et internationales n’ont pas échappé l’analyse du parti Yélèma.

Le nouveau président du parti Yélèma, Moussa Mara, a tout d’abord remercié les congressistes pour la confiance renouvelée en lui et son équipe. Il a dit bravo au président de la Commission d’organisation de ce deuxième congrès, Dr. Youssouf Diawara et son staff pour la réussite de l’organisation. Il a aussi adressé une mention particulière à l’ancien CEC et des remerciements à tous les membres qui ont donné ce qu’ils ont pu et ont contribué à faire de Yélèma ce qu’il est devenu. « Vous avez été investis par vos camarades pour conduire le parti pendant 3 ans. C’est un immense honneur que vous devez mériter. Je vous sais femmes et hommes de conviction, de devoir et de compétence. Je n’ai pas de doute que vous y arriverez. Je vous félicite et vous encourage dans cette mission », a-t-il déclaré. « Inch’ Allah, ensemble nous sommes, ensemble nous réussirons », a-t-il insisté. Et d’éclairer que pour sa part, respectant en cela les textes du parti, « ce mandat est mon dernier à la tête du parti. Il faut savoir passer la main et permettre une alternance indispensable à la bonne gouvernance et à la vie publique ». A ses dires, la politique n’est pas un métier, et il ne croit pas à la carrière en politique. « C’est un moment de sacrifice pour la collectivité, on doit y faire son temps et passer à autre chose en permettant à d’autres de poursuivre le chantier », a-t-il indiqué.

Concernant les échéances de 2018, le président Moussa Mara, a dit que 2018 constitue une importante échéance à ne pas rater pour le Mali et pour Yélèma. « Ce sera l’occasion de faire triompher nos idées et notre aspiration au changement », a souligné le président Mara et de faire savoir que 2018 doit impérativement voir notre pays dirigé selon des principes qui ont été oubliés : leadership exemplaire, vérité et transparence, à chacun selon son mérite, une faute égale à une sanction, Etat et administration au service du Malien notamment le faible, intérêt public au-dessus des intérêts privés, promotion de la performance,…

Pour ce faire, Mara a recommandé qu’il faut des femmes et des hommes de qualité. « Ils doivent se donner la main et travailler ensemble au-delà de leurs appartenances partisanes, professionnelles, religieuses ou ethniques pour sortir notre pays du trou », a-t-il assené.

Le Président Moussa Mara, sans la langue des bois, a dit que ces hommes et femmes doivent savoir faire preuve d’esprit de sacrifice pour arracher le Mali des mains malfaisantes qui le font reculer de jour en jour, à travers un système d’ententes illicites entre politiciens – hommes d’affaires – agents publics – acteurs de la presse qui consiste essentiellement à vampiriser l’Etat et à spolier les Maliens ! « Ce système n’a pas de visage, il s’adapte aux régimes et les prend en otage », a-t-il martelé. A l’en croire, l’année prochaine, Yélèma va travailler à chercher ces femmes et ces hommes, à les rassembler au sein d’un grand mouvement pour réaliser l’alternance, la vraie !Selon lui, si la réussite de cette alternance devait passer par un homme qui n’est pas de leur parti, « nous n’hésiterons pas à le suivre car l’intérêt du pays est supérieur à celui de notre parti », a-t-il affirmé.

Ce qui concerne leur rapport avec la majorité, le président Moussa Mara, a souligné qu’en droite ligne avec ce qui précède, force est de constater que la majorité présidentielle actuelle ne peut porter les aspirations au changement des Maliens. « Le parti Yélèma faisant le constat de la carence de la majorité a décidé d’y suspendre sa participation il y a quatre mois », a-t-il déclaré ; et de dire que souverainement il vient de rompre définitivement ses liens avec elle. « Yélèma ne s’inscrit plus dans la dynamique de la majorité. Il n’est pas non plus dans celle de l’opposition politique actuelle. Il est dans la quête de l’alternance et travaillera à construire une alternative au dispositif politique à la base de la décrépitude du Mali », a-t-il annoncé.

Seydou Karamoko KONE

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