7/ 1000 est le taux de mortalité des enfants de 0 à 5 ans enregistré dans les zones d’intervention du Prosec de l’ONG Muso. Il a permis d’augmenter de plus de 10 fois, les visites des patients sur les airs de santé et à réduit de 55 % le taux de maladies fébriles chez les enfants. Ce chiffre prometteur est le résultat d’une étude dont les résultats ont été restitués jeudi 10 mai 2018 au plan national avec les acteurs scientifiques. C’était en présence des acteurs du secteur de la mortalité infantile.
« Avec ce taux de 7/ 1000 décès, les enfants des zones Prosec notamment de Yirimadio en commune VI du district de Bamako ont la même chance de survie que les enfants vivant aux USA », a déclaré le chercheur de l’étude Dr. Kayentao.
Chaque année, des millions de personnes meurent de maladies guérissables, souvent parce qu’elles accèdent aux soins trop tard, ou pas tout.
En partenariat avec les structures de la direction nationale de la santé et le Programme national de lutte contre le paludisme, l’ONG Muso a développé un modèle de soins essentiels communautaires proactifs (Prosec). Ce modèle sauve les vies à travers l’accès précoce aux soins dès les premières heures de la maladie.
L’étude démontre que les zones d’intervention du Prosec à Bamako et à l’intérieur enregistrent un taux de mortalité le plus bas que tout pays en Afrique.
L’étude a couvert la période de 2005 à 2015. Elle a révélé que les communautés bénéficiaires du Prosec en milieu périurbain ont atteint et pérennisé le taux le plus bas de mortalité des enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne dans les derniers cinq ans de l’étude. Les résultats actuels fournissent une étude de cas sur la façon dont les Objectifs de développement durable pour la survie de l’enfant pourraient être réalisables au Mali et à travers le monde.
Selon Dr. Ari Johnson, DG et cofondateur, ONG Muso, les résultats publiés en mars 2018 ont attiré l’attention des leaders à travers le monde et font la fierté de tous d’où la rencontre de restitution scientifique.
Selon le docteur Kassoum kayentao, le modèle a le mérite de réaliser une réduction drastique du taux de mortalité infantile au Mali d’où l’organisation des deux événements importants pour partager les résultats avec d’autres acteurs engagés dans l’amélioration de la santé des communautés maliennes.
La rencontre scientifique a été suivie par un diner de Partage des derniers résultats de la recherche fait en collaboration entre le MSHP et l’ONG Muso aux principaux décideurs, la société civile malienne et de la communauté du développement.
Muso est une ONG internationale à but humanitaire initiée en 2005. La mission de Muso est d’éliminer les décès liés aux maladies guérissables dans les communautés les plus vulnérables à travers le monde. Muso travaille actuellement dans la Commune VI (Yirimadio) et dans le district sanitaire de Bankass, Mopti. Muso appuie 381 Agents de Santé communautaire et neuf Centres de santé communautaires, avec une population totale de plus de 315,000 habitants.
Aminata Traoré
les echos