Le journal officiel de l’UE vient d’annoncer que les dirigeants de L’Union Européenne ont imposé des sanctions aux entreprises russes ayant participé à la construction du pont de Kertch. Il s’agit d’un élargissement des sanctions contre la Russie à compter du 31 Juillet 2018. Des mesures restrictives visent six sociétés russes impliquées dans la construction du pont de Crimée à travers le détroit de Kertch.
« Dans le cadre des mesures de non-reconnaissance de l’annexion illégale de la Crimée et de Sébastopol, le Conseil de l’UE considère la construction du pont de Kertch comme une atteinte à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance de l’Ukraine », peut-on lire dans le Journal.
Parmi les sanctions, il est prévu le gel des fonds appartenant à ces organisations dans l’UE, ainsi que l’interdiction faite aux personnes physiques et morales enregistrées dans l’Union européenne de leur fournir des fonds. Dans les commentaires formulés par le centre d’information sur «Le Pont de Crimée » il est indiqué que ces mesures restrictives n’affecteront pas la réalisation des projets en Crimée.
Il convient de noter que le pont qui relie la Crimée au territoire de Krasnodar est le plus long de Russie, avec ses 19 km. Le chantier a été lancé en février 2016. La structure du pont repose sur 7.000 pieux et 595 pylônes. Au total, la construction a utilisé une quantité de fer qui aurait été suffisante à ériger 32 Tours Eiffel. La capacité du pont est estimée à 40.000 véhicules par jour et 47 trains dans chacun des deux sens par jour (14 millions de passagers et 13 millions de tonnes de fret par an).
Afrikmag