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Mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation : L’URDAC-Mali préoccupée par la stratégie d’application intelligente

L’Unité de Réflexion et d’action pour le Mali (URDAC-Mali) a organisé une conférence de presse sur l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. C’était le samedi 20 août 2022 à la Bourse du Travail de Bamako en présence de Yamoudou Keïta, Cheickna Bah respectivement présidents international et national de l’URDAC-Mali et de Mme Coulibaly Maïmouna Coulibaly, coordinatrice en Belgique.

 

Pour le président international de l’URDAC-Mali, cette conférence avait pour but d’informer et de sensibiliser l’opinion nationale sur les inconvénients de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. L’URDAC-Mali, a fait savoir Yamoudou Keïta, participe au développement socio-économique et culturel du Mali, d’Afrique et d’ailleurs à travers la solidarité associative. Il a présenté un plan dénommé « Wili ka djô », une composante essentielle du projet « Sursaut national pour la paix et la réconciliation ».

Pour lui, « ce plan consiste à informer et à  sensibiliser tous les citoyens sans exclusion, à mener des actions citoyennes cultivant la paix et la réconciliation. Pour la réussite de l’initiative, une demande de partenariat sera adressée à l’Etat, aux collectivités, aux structures et aux acteurs œuvrant dans le processus d’instauration  de la paix et la réconciliation au Mali », a-t-il précisé. Yamoudou Kéïta a appelé le peuple ainsi que les autorités à la paix.

Le Président national de l’URCAD, Cheickna Bah, a félicité les autorités de la Transition pour avoir exprimé la souveraineté du Mali aux partenaires. L’URDAC, selon lui, s’est opposé à la non implication du peuple souverain du Mali depuis le pré-accord de Ouagadougou signé le 18 juin 2013, entre le gouvernement et les groupés armés.

«L’URCAD s’est donné comme mission d’expliquer au peuple la nature anticonstitutionnelle de l’Accord pour la paix et la réconciliation, la menace de partition du pays et la caution accordée à la rébellion. L’URCAD-Mali se dit préoccupée par la stratégie d’application intelligente et efficiente de l’accord, qui occulte la voix du peuple souverain dans le processus de paix et de réconciliation», a plaidé Cheickna Bah.

Mamadou Daouda Traoré et Binafou Dembélé, Stagiaires

Source : Le Challenger

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