Le nom de l’attaquant de Reims, 20 ans, est associé à l’actualité mercato du PSG. Mais il ne viendra pas. La priorité reste l’Italien Gianluca Scamacca.
Forcément, quand on a à peine 20 ans et déjà inscrit dix buts en Ligue 1 (répartis en neuf sorties), soit trois de moins que Neymar sur toute la saison, on affole vite l’Europe. Hugo Ekitike, l’attaquant de Reims, est suivi par les plus grands clubs. Son nom est entre autres associé au Real Madrid, au Bayern Munich et au PSG, rien de moins. Mais il y a un hic. Selon nos informations, l’International U 20 (six sélections) ne figure pas dans la liste des recrues potentielles du club de la capitale.
Il n’est pas pisté et n’appartient à aucune des séries de cinq joueurs couchés en attaque. Dans ce secteur, le PSG cherche trois renforts, dont Gianluca Scamacca, 23 ans, la petite ou grande (1,95 m) pépite de Sassuolo, dont le dossier est quasi bouclé pour une arrivée en juillet à Paris.
« Faux » courtisan
Dans ce dossier, le PSG « paie » sa surface financière, sa puissance économique. Comme pour Ousmane Dembélé, autre attaquant qui ne viendra pas au PSG mais qui est régulièrement associé à son actualité mercato, le ticket Ekitike-PSG fait grimper les prix. C’est du côté de Reims que l’écran de fumée est venu, en glissant le nom de Paris parmi les prétendants afin de s’assurer une forte indemnité de transfert.
L’introduction du « faux » courtisan, une donnée éternelle du poker menteur du mercato, est devenue un jeu classique depuis 2011 et le rachat du club par le Qatar, un jeu pratiqué par les présidents de clubs adverses ou les agents des joueurs concernés. Reims a d’ores et déjà accepté une offre de 36 + 10 millions d’euros de bonus de Newcastle (Premier League), une destination que ne semble pas privilégier l’attaquant aux 11 buts et quatre passes décisives toutes compétitions confondues avec les Rémois.
Formé en Champagne, Ekitike montre d’ores et déjà d’immenses promesses devant le but et dans le jeu, avec des déplacements tranchants, un sens altruiste et une panoplie large du 9 moderne. Reste à savoir où il exportera son talent la saison prochaine. Si c’est en Ligue 1, ce ne sera pas à Paris.