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Meilleure organisation du pèlerinage à la Mecque : 62% des recommandations du BVG mises en œuvre

Sur les treize (13) recommandations applicables, huit (8) sont entièrement mises en œuvre, deux (2) sont partiellement mises en œuvre et trois (3) ne sont pas mises en œuvre. C’est ce qui ressort du rapport de suivi des Opérations de recettes et de dépenses liées au Pèlerinage à la Mecque du Bureau du Vérificateur général (BVG) au niveau du ministère des Affaires religieuses et du Culte, de sa direction des Finances et du Matériel et de la Maison du Hadj.

Dans ce rapport de suivi des recommandations de la mission de Vérification financière effectuée en 2019 relativement aux opérations de recettes et de dépenses liées au Pèlerinage à la Mecque au niveau du ministère des Affaires religieuses et du Culte, de sa direction des Finances et du Matériel et de la Maison du Hadj, le Vérificateur général, M. Samba Alhamdou Baby, avait fait des recommandations aux fins de corriger les dysfonctionnements constatés et espérer une meilleure gestion administrative et financière au sein des structures concernées. À cet effet, une mission de suivi des recommandations du BVG s’est effectuée, dont l’objectif était de s’assurer de la mise en œuvre correcte des recommandations formulées lors de la vérification initiale, et d’apprécier leur niveau de mise en œuvre et la correction des faiblesses constatées.

« Le taux des recommandations entièrement mises en œuvre est de 62%. Sur les 13 recommandations applicables, huit (8) sont entièrement mises en œuvre, deux (2) sont partiellement mises en œuvre et trois (3) ne sont pas mises en œuvre. Le niveau de mise en œuvre des recommandations est satisfaisant », peut-on lire dans ledit rapport.

Selon le même document, les recommandations entièrement mises en œuvre sont relatives à la tenue d’un registre d’enregistrement des offres des soumissionnaires par la direction des Finances et du Matériel (DFM) et la Maison du Hadj. Aussi, les régisseurs d’avances respectent le seuil de paiement en numéraire. « Les régisseurs d’avances de la DFM et de la Maison du Hadj ont payé leur caution. Les régisseurs d’avances tiennent une comptabilité régulière. Le ministre en charge des affaires religieuses fait gérer les comptes par des comptables. Le directeur de la Maison du Hadj établit des ordres de recettes justifiant l’exactitude des recettes constatées et liquidées. L’Agent comptable de la Maison du Hadj tient une comptabilité régulière et le Comptable-matières de la Maison du Hadj a dressé la liste des matériels d’usure », précise le document.

Les recommandations partiellement mises en œuvre sont, entre autres, la DFM ne respecte pas le seuil d’approbation des contrats et le comptable-matières ne recense pas l’ensemble des biens appartenant à la Maison du Hadj.

Recommandations non mises en œuvre

En ce qui concerne les recommandations non mises en œuvre, il s’agit surtout que la DFM du MARC n’a pas exigé des titulaires de marchés la caution de bonne exécution. « Elle n’a pas exigé des titulaires de marchés la garantie de l’avance de démarrage accordée aux prestataires. L’Agent comptable de la Maison du Hadj n’a pas produit de compte de gestion », ajoute le rapport.

Quant aux recommandations sans objet, il faut noter que la DFM du MARC n’a pas rejeté d’offre dont le soumissionnaire ne respecte pas les critères de qualification. « La Paierie générale du Trésor n’a pas exigé du régisseur spécial la justification d’une avance avant un nouvel approvisionnement. Nonobstant les efforts déployés, ces entités doivent redoubler d’efforts pour mettre en œuvre les trois recommandations restantes », conclut le rapport.

Ismaël Traoré

Source : Ziré

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