Lors d’un meeting, tenu le 3 février 2018 à la Bourse du Travail, les militants et sympathisants de la Plateforme Debout sur les remparts – WULI KA JO TUMA SERA ont réaffirmé leur soutien aux Forces Armées et de Sécurité du Mali (FAMA).
Une marche empêchée par les forces de l’ordre a donné lieu à ce meeting dans l’enceinte de la Bourse du Travail. Au cours de cette rencontre, des leaders de la plateforme et d’autres personnalités influentes ont pris la parole pour exprimer leur soutien et leur compassion aux FAMA. Ainsi, tour à tour, Abdoul Niang, Djimé Kanté, Ismael Doucouré dit Master Soumi, Moussa Sey Diallo, Djiguiba Keïta ont sollicité la mobilisation de tous les Maliens derrière les Forces Armées et de Sécurité.
Dans une déclaration lue par Ibrahima Kébé, la Plateforme Debout sur les remparts a exprimé son inquiétude quant au regain de tension au nord et au centre du Mali. Après avoir déclaré que 80 personnes dont 29 FAMA et 3 douaniers ont perdu la vie entre le 1er et le 31 janvier 2018, Ibrahima Kébé a précisé que « Notre objectif, au-delà de toute idée partisane, est de réaffirmer notre soutien total et sans réserve aux forces armées et de sécurité, qui déploient des efforts titanesques pour la défense de notre souveraineté, la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière et la sécurisation du peuple et de ses biens ».
Aussi, il s’agit, pour ce regroupement, de constituer un rempart à toute forme de dérives en s’investissant dans toutes luttes ou actions qui pourraient permettre à notre pays de retrouver la plénitude de son intégrité territoriale et sa cohésion sociale légendaire.
« Pour la Plateforme Debout sur les remparts – WULI KA JO TUMA SERA – notre soutien pour l’armée se matérialisera dans les prochains jours par l’organisation d’une cérémonie funèbre afin de témoigner de la reconnaissance de la nation à ses fils morts pour la patrie et une opération de don de sang en faveur de toute l’armée », a-t-il ajouté
La « Plateforme Debout sur les remparts – WULI KA JO TUMA SERA – se dit enfin consciente que les problèmes au sein de l’armée sont politiques et pour les résoudre, il faut forcément des solutions politiques.
Maïmouna Berthé, Stagiaire
Le Challenger
