Le sixième sommet des chefs d’État du G5 Sahel a pris fin en début de soirée à Nouakchott. Un sommet dominé par les questions sécuritaires avec des attaques qui se multiplient au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Les chefs d’État ont pris l’engagement d’inverser la tendance par un renforcement de leur stratégie de lutte contre le terrorisme.
Avec notre correspondant à Nouakchott, Salem Mejbour Salem
L’engagement a été réitéré. En particulier par le nouveau président en exercice du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), le chef de l’État mauritanien Mohamed Ould Ghazouani : « Au plan sécuritaire, nous œuvrons pour une meilleure anticipation des risques et une meilleure coordination de nos interventions, notamment dans les zones les plus sensibles. Il va sans dire que l’efficacité opérationnelle suppose des troupes aguerries, de plus en plus mobiles et dotées d’équipements adaptés. »
Des équipements adaptés pour tous les contingents de la force conjointe de défense du G5 Sahel. Un souhait exprimé dans le communiqué final du sommet de Nouakchott. La capitale mauritanienne a également abrité l’assemblée générale de l’Alliance Sahel, une coordination des financements destinés aux projets de développement du G5 Sahel.
11 milliards d’euros de financement récent, selon Le Drian
La réunion était présidée par Jean-Yves le Drian, le ministre français des Affaires étrangères. Il a rappelé dans une conférence de presse, les financements récemment mobilisés pour le G5 : « En termes de mobilisation des moyens, plus de 11 milliards ont été mobilisés par différents acteurs, ensuite par le nombre d’intervenants. »
Jean-Yves Le Drian a appelé à la concrétisation des promesses de financement qui datent de plusieurs années.