Ces chiffres ont été donnés à la faveur de la cérémonie d’ouverture de quatre sessions simultanées de formation sur les procédures nationales de passation, d’exécution, de contrôle et de règlement des marchés publics et des délégations de service public. C’était hier 29 mars, à l’ENA.
Ces quatre sessions s’adressent aux élèves fonctionnaires dans le cadre de leur perfectionnement en matière de procédures de la commande publique ainsi qu’aux cadres et agents des Communes du district de Bamako et de la Commune Urbaine de Kati, dont un groupe en formation d’initiation et un groupe en formation de perfectionnement.
Dans son mot d’ouverture, le représentant du président de l’Autorité de Régulation des Marchés publics et de Délégation de Services publics (ARMDS), Mohamed Traoré dira qu’au Mali, comme partout ailleurs, les marchés publics drainent des capitaux très importants. Les enjeux sont énormes et variés, relativement aux enjeux économiques, financiers, politiques et sociaux.
Selon les statistiques de l’année 2020, 5229 marchés ont été passés par l’ensemble des autorités contractantes pour un montant total de 501.706.354.327 F CFA. A ces statistiques s’ajoutent les marchés publics en application des dispositions du Décret n°2020-0276/P-RM du 11 juin 2020 fixant le régime des marchés publics relatifs aux mesures de prévention et de riposte contre la maladie à coronavirus pour un montant de plus de 35 milliards.
» Ainsi, la passation des marchés, instrument pour la bonne gouvernance, constitue en même temps un terrain privilégié de détournements des fonds publics, qu’il faut combattre avec des armes bien spécifiques, à savoir : l’arme de la formation, l’arme de l’éducation et de la sensibilisation et enfin l’arme de la sanction « , a-t-il soutenu.
YC
Source: l’Indépendant