Les commandos déployés au Mali dans le cadre de la mission antiterroriste menée par l’opération Barkhane au Sahel ont «neutralisé» huit combattants affiliés à un État islamique au Mali, a annoncé le ministère des Forces armées françaises dans un communiqué.
Des soldats de la force Barkhane et des soldats maliens ont mené des opérations dans la région de Liptako au Mali entre le 15 et le 23 octobre, a indiqué le communiqué du jeudi 24 octobre, soulignant que, à la fin de la saison des pluies, l’objectif de cette opération était maintenir la pression sur des groupes terroristes armés », y compris l’État islamique du Grand Sahara.
Les attaques perpétrées par des militants affiliés à l’État islamique au Sahel ont déjà été attribuées à l’État Islamique du Grand Sahara ( EIGS), mais depuis mai, l’État islamique attribue les activités d’insurgés dans la zone transfrontalière Mali-Burkina Faso-Niger à sa province d’Afrique de l’Ouest.
Au cours de l’opération, la force Barkhane a observé un groupe de ce qu’elle décrivait comme des combattants de l’EIGS, et une unité a effectué des manœuvres qui ont été adaptées en fonction du renseignement.
« Progressant à travers plusieurs positions ennemies détectées successivement » et soutenus par des hélicoptères Tigre et des jets Mirage 2000, les commandos français ont surpris et attaqué un « groupe de combattants terroristes ».
Un «huit combattants a été neutralisés» et de nombreuses ressources, notamment des armes et sept motos, ont été saisies.
« Cette opération démontre la capacité et la volonté de la force Barkhane d’opérer dans des zones reculées afin d’améliorer la situation de sécurité du Mali dans l’intérêt de la population », indique le communiqué.
La France a commencé à demander à ses partenaires européens d’envoyer des forces spéciales dans la région du Sahel pour aider et améliorer la formation de base des forces locales. La France espère former un nouveau groupe de forces interarmées multinationales sous commandement français.
Lors d’une réunion cet automne , les États-Unis devraient solliciter des contributions supplémentaires pour lutter contre le groupe EI et ses affiliés en Afrique.
Source: intellivoire