L’opposition a rejeté les recommandations des dirigeants de la région et entend pousser son avantage jusqu’à la démission du président IBK.
Les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sont certainement plus soucieux de la stabilité régionale que des desiderata de la population malienne. Ils avaient approuvé, lundi, lors d’un sommet extraordinaire, des recommandations pour dénouer la crise politique qui, depuis le mois de juin, secoue le Mali, épicentre de la menace djihadiste au Sahel.
Tout en excluant le départ forcé du président Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », ils avaient lancé un appel à « l’union sacrée » des Maliens pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Un geste qui se voulait d’ouverture en direction de l’opposition mais dont la sincérité était néanmoins ternie par la menace de « sanctions » pour les récalcitrants. Le mouvement est plus profond que ne le