Le parrain du mouvement politico-religieux CMAS a demandé le 3 février à mettre fin à la participation du regroupement aux élections législatives prévues en mars et avril prochains.
« Mon souhait, c’est qu’on sursoit carrément à la participation de la CMAS à ces élections », a-t-il affirmé devant le directoire du mouvement et la presse.
Cette reculade demandée intervient alors que la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de Mahmoud Dicko (CMAS) avait déjà entamé les tractations politiques afin de rafler des sièges de députés.
Une alliance avait même été scellée avec le parti Convergence pour le développement du Mali (CODEM) le 29 janvier afin de gagner la bataille électorale à Bamako.
Mais pour le parrain, la CMAS « n’est pas bien préparée, bien structurée » pour une telle aventure. Il faut éviter de s’engager dans la « précipitation », a suggéré l’imam Mahmoud Dicko pour qui c’était la première fois de prendre part à une réunion du directoire du mouvement.
L’ancien président du Haut Conseil Islamique du Mali maintient le cap politique du mouvement. L’annulation de participation aux législatives est stratégique. C’est « pour nous permettre de travailler dans la sérénité pour le futur », a-t-il expliqué.
Sa vision consiste à ce que la CMAS fasse au préalable un travail de sensibilisation partout au Mali afin de vulgariser les objectifs du mouvements. Cela doit être « consécutive à toute volonté d’accession à des postes politiques ».
Malivox