Le président de la Convention des réformateurs pour l’alternance et la justice (Craj Faso-Nyèta), Mahamane Mariko, accompagné d’autres membres du bureau, a donné un point de presse, sur la situation socio-politique du pays. C’était le jeudi 4 janvier à la Maison de la presse.
Selon Mahamane Mariko, la situation actuelle de notre pays demeure préoccupante face à un certain nombre de faits. Il s’agit entre autres de : l’instabilité constante d’un gouvernement devenant de plus en plus inefficace ; l’insécurité grandissante ; la gestion clanique des maigres ressources du pays ; la crise de l’école ; l’enrichissement illicite et la corruption ; l’absence d’une vision claire pour rétablir la paix ; la mauvaise gestion liée à la question domaniale.
Au regard de tous ces constats, il a fait remarquer que IBK n’aura pas été finalement capable de relever le moindre des défis majeurs pour lesquels les Maliens l’avaient plébiscité en 2013. «En lieu et place des réponses adéquates à ces préoccupations, nous assistons à une gymnastique intellectuelle au goût de concours d’éloquence, tant le nombre de discours ne varie que par le ton», a déclaré Mahamane Mariko.
Aux dires du conférencier, «le Mali est aujourd’hui un pays à terre par la faute du régime». «Nous ne voyons que de l’instabilité institutionnelle. En 5 ans, 5 Premiers ministres. L’espoir chez les jeunes commence à se dissiper aujourd’hui. Ce nouveau gouvernement pourrait difficilement nous amener à un lendemain meilleur. C’est pourquoi nous devons nous organiser pour interpeller le pouvoir. Il faudrait que les Maliens se ressaisissent», a déclaré le président de la Craj Faso-Nyèta.
Par ailleurs, Mahamane Mariko a exprimé sa préoccupation au sujet de la tenue des élections générales de 2018. Car, selon lui, tous les projets du régime ont échoué. Le conférencier a également expliqué que le pays n’a pas l’entièreté de son territoire pour prétendre organiser des élections. En outre, la Craj Faso-Nyèta lance un appel pour la mise en place d’une coalition des forces vives pour une alternance crédible.
Diango COULIBALY
Le Reporter