1- L’Afrique n’est pas condamnée au sous développement. Lorsqu’un leadership volontariste et intelligent est aux commandes, que le peuple a compris que son intérêt est dans le travail et la cohésion sociale, que le système éducatif est viable, alors l’émergence est possible. Ici Tout bouge, la capitale est propre, le Président Ouattara a pardonné à ses ennemis d’hier, et seules la course aux infrastructures, à l’emploi et au bien être des populations comptent.

2- Cela signifie que les pays peuvent connaitre des crises graves, mais que celles-ci ne sont pas irrémédiables si le peuple prend conscience de son autodestruction et si l’équipe dirigeante est à hauteur de tâche. La Cote d’Ivoire est en train de montrer qu’elle est cette grande nation qui sait se relever lorsqu’elle chute.

3- Cela est donc possible pour le Mali également, à la condition que l’on ne cède pas à la panique. Les accords avec lesquels les rebelles nous narguent, sont mauvais pour le pays. Il fut un temps où il était question de séparation du Nord de la Cote d’Ivoire aussi, mais aujourd’hui ce n’est qu’un mauvais souvenir. Nous aussi, nous devons refuser de céder à la pression d’où qu’elle vienne, pour ne pas hypothéquer l’avenir du Mali.

Maintenant que les rebelles ont montré leur mauvaise volonté, la communauté internationale ne peut et ne dois plus nous contraindre à aller dans ce qui est contraire à l’intérêt du Mali. Si le Président IBK, fort de ce constat décide de suspendre cette signature pendue au bon vouloir d’un groupuscule, alors il commencera à regagner le cœur des Maliens. Dieu veille.