La Coalition des associations des personnes vivant avec le VIH-Sida (CAP+) en partenariat avec le Réseau malien des associations de personnes vivant avec le VIH-Sida (RMAP) a organisé, hier, une journée portes ouvertes, couplée d’une conférence débat. C’était au siège du RMAP, avec comme thème: » Le rôle et la place de la société civile dans l’atteinte des 3×90 prôné par l’ONUSIDA ». Pour l’atteinte de cet objectif, le RMAP vient de bénéficier de la part de Country coordinating mécanism (CCM), un montant de 10 millions de France CFA
Pour la présidente du CAP+B, Mariam Touré, cette activité entre dans le cadre des trois jours de campagnes de sensibilisation. Celles-ci ont été couplées d’un dépistage dans les différentes communes du district de Bamako. Ainsi, les dépistages effectués dans les quartiers de Lassa, Banankabougou et Sénou, ont permis de dépister 1064 personnes, dont 12 séropositifs. Cette phase de dépistage a enregistré aussi, une forte implication du personnel de la santé, des élus communaux, des regroupements de femmes, de jeunes leaders et notabilités des quartiers etc.
Après avoir remercié le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique pour son soutien à travers les organismes faitières, la présidente du CAP+B a plaidé que des campagnes comme celle-là soient se fassent chaque trois mois.
Le représentant du maire du district de Bamako, Mahamane Touré, pour sa part trouve l’initiative très salutaire. Pour ce faire, ces genres de campagne méritent l’accompagnent de la marie du district, à travers le maire Adama Sangaré, qui a toujours soutenu de telles initiatives.
C’est pourquoi, il pense que la lutte contre le VIH-Sida doit être locale. Ainsi, à ses dires, le maire Adama Sangaré a pris le leadership d’aller de l’avant dans la lutte.
Au terme de ladite campagne de sensibilisation, il est attendu une meilleure visibilité des actions des différentes associations dans la lutte contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH. De même, il est attendu l’implication de moins 4500 leaders communautaires, membres de la société civile et les populations des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et du district de Bamako. Il s’agira aussi d’arriver à sensibiliser au moins 70% afin de les amener à se faire dépister.
Egalement, la présente campagne a servi à la formulation d’une batterie de recommandations qui ont été partagées avec les hommes des médias.
Diakalia M Dembélé
Source: 22 Septembre