En octobre 2020, au moment de la libération de Soumaïla Cissé, leader de l’opposition malienne, de la Française Sophie Pétronin, et de deux Italiens, un mystère entourait le sort réservé à Béatrice Stockly, membre d’une société évangélique protestante de Bâle, enlevée à Tombouctou en janvier 2016. Selon Sophie Pétronin, la missionnaire suisse aurait été « emmenée derrière une dune ». Puis, il y a eu « un coup de feu ». Et la malheureuse n’est jamais revenue.
En visite officielle à Bamako, Ignazio Cassis, ministre suisse des Affaires étrangères, a levé un voile sur cette disparition en annonçant que la Suisse avait connaissance depuis des mois d’une revendication par les djihadistes de la mort de Béatrice Stockly. L’envoyé spécial du quotidien Le Temps à Bamako raconte que le ministre a planté mardi « dans les jardins du bureau de coopération helvétique à Bamako un arbre pour rendre hommage à la Suissesse », avant d’observer une minute de silence. … suite de l’article sur Autre presse