Binaf Togola, c’est le très discret Président directeur général du Groupe Togola, structure très connue à présent en tant que fournisseur de tricycles ambulances médicalisées, un produit germano-hollandais dont il est le représentant exclusif en Afrique. Mais le Groupe Togola, c’est encore l’impression et la distribution de produits alimentaires et d’entretien, les équipements agricoles, électroménagers et sportifs, les produits phytosanitaires biomédicaux, etc. C’est cette diversification réussie qui fait la force du Groupe Togola, devenu aujourd’hui une référence en Afrique pour les tricycles ambulances médicalisés. Il nous revient que le Groupe Togola s’apprête à construire sur place, donc au Mali, une usine de montage de ces tricycles ambulances médicalisées pour répondre à la demande de plus en plus croissante sur le continent. Ce projet qui a déjà reçu l’agrément des autorités publiques est d’un coût de 6 milliards de nos francs. Pas moins que cela ! C’est une contribution remarquable au processus d’industrialisation du pays pour booster l’économie nationale, en plus de participer de façon appréciable à la politique nationale de création d’emplois. Alors, coup de chapeau !
Honorable Mamadou Diarrassouba
Elu secrétaire à l’organisation lors du dernier congrès du parti au pouvoir, le Rpm, le Député Mamadou Diarrassouba, premier questeur de l’Assemblée nationale de 2012 à nos jours, ne fait pas partie de ces députés qui oublient leur localité une fois qu’ils commencent à siéger à l’Assemblée nationale. En effet, il a fait des réalisations très appréciées par les populations, dans plusieurs localités de son fief, le cercle de Dioïla. Des journalistes de la presse nationale, en déplacement avec lui dans ce cercle, il y a une quinzaine de jours, ont pu le constater. En plus, l’Honorable Diarrassouba est l’un des rares responsables du Rpm à pouvoir tenir sans problème une rencontre au niveau de sa base politique, comme il vient de le rééditer, pour permettre aux militants de se prononcer sur la vie du Parti. D’où une résolution importante qui confirme que le président IBK est leur candidat à la prochaine présidentielle et ils l’appellent à le confirmer. Chose qui n’étonne pas si l’on sait le combat quotidien que mène l’Honorable Diarrassouba pour défendre le bilan du président IBK. Alors, coup de chapeau !
En baisse
Adama Sangaré
Le maire du district de Bamako fait encore parler de lui en essayant d’installer au forceps les commerçants du Marché rose (en reconstruction) sur le champ hippique de Bamako, provoquant ainsi la colère des populations de la commune II qui se sont opposés à cette mesure, sans violence. Ce champ hippique, resté un espace très convoité, a déjà été grignoté par les spéculateurs fonciers de la capitale et il est fort à craindre que l’installation des commerçants sur cette aire ne soit synonyme de l’arrêt de mort du champ hippique. Le fâcheux, c’est que le maire du District ne s’est pas entendu avec les autorités de la mairie de la commune II où se situe le champ hippique avant de tenter une opération commando, en envoyant ses géomètres pour faire les tracés, accompagnés d’un impressionnant dispositif de sécurité. La Fédération malienne des sports équestres, joignant sa voix à celle des populations riveraines, a dit non à ce projet du maire du district de Bamako qui ne fait que rappeler l’acuité de la problématique du foncier à Bamako devenue une bombe à retardement.
Ozone Mali
Au secours, les montagnes d’ordures reviennent à Bamako ! Avec les sommes faramineuses annoncées comme devant être payées à la société Ozone pour s’occuper du nettoiement de la ville de Bamako, le gouvernement pouvait mettre en place un programme plus ambitieux et résorber en même temps le chômage avec des emplois rémunérés de façon plus décente que ce qu’offre Ozone Mali à ses employés. C’est d’autant plus vrai que depuis le début de ses opérations, Ozone n’a jamais pu convaincre de son efficacité. Elle donne l’impression de faire semblant, selon une perception généralisée car les choses ne bougent pas. En tout cas, Ozone est loin d’être la solution de l’assainissement de Bamako et les autorités devraient trouver rapidement une alternative crédible, dans la mesure où on ne parvient même pas régler ses prestations comme il se doit parce que la note est salée. Trop salée même ! En attendant, c’est l’environnement de Bamako qui en souffre parce que les montagnes d’ordures reviennent, avec leurs lots de puanteurs et risques de maladies.
A suivre :
Dramane Coulibaly
Coucou, revoilà les délestages, allait-on dire avec les coupures d’électricité enregistrées ces derniers temps et qui nous rappellent les affres de l’absence e cette précieuse énergie pendant les périodes de chaleur. Plus jamais ça !
Des progrès ont été notés depuis quelques mois dans la fourniture d’électricité, mais puisqu’on entre dans la période de pic de consommation, on ne peut s’empêcher d’avoir un œil sur l’Edm-sa, surtout que des coupures intempestives de mauvais augure, intervenues ces derniers temps, ne rassurent pas du tout. Celui qui a été mordu par un serpent a peur d’une simple corde. Nous osons espérer qu’en cette année électorale, la société publique de production et de distribution d’électricité ne donnera pas de la matière aux candidats qui cherchent le pouvoir et ne rateront certainement pas l’occasion de projeter le Dg Dramane Coulibaly au cœur du débat politique, pour fustiger sa gestion et au-delà celle du pouvoir, au cas où l’électricité se ferait désirer.
Mamadou Sidibé
Mamadou Sidibé, retenez bien ce nom car il est le premier candidat à la toute prochaine présidentielle, officiellement et solennellement déclaré. Il est le porte-étendard du Prvm Fasoko. Nous lui souhaitons bonne chance et attendons de découvrir ce qui le fait courir si vite, notamment ce qu’il a bien pu concocter comme discours politique, avec des promesses de résolution des problèmes du pays. De toute façon, il s’est mis très tôt à l’échauffement, espérons qu’il ne s’essoufflera pas avant le départ de la course prévue dans six mois. A moins qu’il ne soit bien préparé, très bien préparé disons, pour affronter ce marathon politicien. Bon, c’est connu quand même que ceux qui descendent les premiers dans l’arène ne sont toujours pas les derniers à y rester quand les combats démarrent. Peut-être que Mamadou Sidibé sera l’exception qui justifie justement l’existence de la règle. Pour cette raison, il est à suivre. Par ailleurs, il vaut mieux sortir de l’arène en chantant que de le faire en y entrant, dit-on. Ce qui est valable pour tous les candidats à la prochaine présidentielle.
La Rédaction
Source: Aujourd’hui-Mali