Le « Lakhdari » ou le jardin de la connaissance est un livre écrit en arabe par le saint de Ségou, Thierno Hady Thiam avant sa mort en 1926. L’ouvrage traduit en arabe les réflexions, les poèmes et les bénédictions écrits sur le Saint Coran par ce « Walijou » (saint) de Ségou au 19è siècle. Le livre compte 87 pages. Il a été traduit en français et commenté par son petit-fils et homonyme Thierno Hady Oumar Thiam. La publication s’intéresse aussi à l’ésotérique, aux relations entre Dieu et l’humain et entre le maître-guide et son talibé (élève).
Né en 1955 à Bamako, Thierno Hady Oumar Thiam commence ses études coraniques avec son père Cheick Oumar Thiam, imam de la mosquée de Darsalam (Bamako).
Puis il fréquente la médersa An-Najahwal-Falah de son oncle Boubacar Thiam à Ségou. L’arabisant poursuit ses études supérieures en Tunisie et Arabie Saoudite où il obtint des distinctions académiques.
Depuis son retour au Mali, Thierno Hady Oumar Thiam enseigne l’arabe dans les instituts islamiques et lycées. L’écrivain est très connu dans le milieu islamique pour ses activités culturelles et de recherche.
En plus de la traduction en français de l’ouvrage de son grand-père « Lakhdari », Thierno Hady Oumar Thiam est aussi l’auteur de « l’Islam dans l’Etat laïc : cas du Mali » paru en 1993, « L’histoire du mouvement social et islamique malien de 1960 à 2011 », paru en 2012.
Soutenant que l’arabe fait partie des langues nationales de notre pays, Thierno Hady Oumar Thiam a invité le ministère de la Culture à épauler davantage les écrivains, notamment ceux qui écrivent en arabe.
La « vision sur Dieu, la religion, la vie et l’homme », est, lui, un essai publié par l’écrivain d’origine sénégalaise, Bassékou Diakité. L’essai permet de connaitre Allah, le Clément et Miséricordieux mais aussi de comprendre la vie de son prochain (malgré les différences religieuses) et de garder espoir. Le livre analyse aussi des réflexions sur Dieu, la religion, la vie et l’homme.
Le Café littéraire sur les deux publications était modéré par le directeur général de la maison d’édition « La Sahelienne », Ismaïla Samba Traoré. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs écrivains, étudiants, élèves, parents, amis des auteurs et des membres du cercle de partage des livres sur les réseaux sociaux.
Quant à Bassékou Diakité, il précisera que son essai s’adresse à toutes les communautés (musulmane, chrétienne et athée). Selon lui, « qu’on soit croyant ou pas, on peut être juste, correct et véridique. Tous les êtres humains sont égaux devant Dieu. Par conséquent, toutes les religions doivent s’unir pour apporter la lumière d’Allah sur terre ». Par ailleurs, il a invité les écrivains à avoir une vision large du savoir.
Bassékou Diakité alias Sékou Kaba a vu le jour le 4 janvier 1986 à Kolda (Sénégal). Il vit et travaille actuellement à Bordeaux (France) où il a effectué ses études universitaires. Il obtient son master en génie électrique. Fervent croyant, l’essayiste a envie de communiquer ses pensées sur la vie, sur l’homme et sur les enseignements de Dieu. Les pensées du jeune écrivain l’ont poussé à écrire régulièrement des textes et à les partager sur Facebook.
L’intérêt suscité par ses pensées a aussi incité Bassékou Diakité à créer une page Facebook intitulée « Ma vision du monde ».
Cette page est aujourd’hui suivie par plus de 60.000 personnes dans le monde. Dans le souci de contribuer à l’éveil des consciences, au changement des mentalités et pour faire connaitre ses réflexions à ceux qui ne sont pas connectés sur Facebook, l’essayiste a décidé d’écrire la « Vision sur Dieu, la religion et l’homme ».
Cet ouvrage fait la compilation de ses textes parus sur les réseaux sociaux. L’impact de la réflexion de Bassékou Diakité auprès des jeunes fait de lui un des représentants d’une nouvelle génération de jeunes Africains désireux de participer non seulement à la réflexion mondiale mais de bâtir une philosophie qui permet à l’homme de mieux vivre en harmonie avec sa foi, son prochain, son environnement.
C’est pourquoi, le jeune écrivain est porteur d’une nouvelle conscience africaine qui réagit face au déficit d’humanisme et qui caractérise notre époque. C’est pour cette raison que Bassékou Diakité est désigné sur les réseaux sociaux par le pseudonyme de « Sékou le Sage ».
Ismaïla Samba Traoré a souhaité que tous les livres de nos écrivains soient étudiés par les élèves. Outre « La Sahélienne », le Centre Djoliba et la Librairie «Ba» proposent chaque ouvrage au prix de 4000 Fcfa.
S. Y. W.
Source: Essor