En ce mois de mars, plusieurs attaques armées ont été menées contre des localités proches de la frontière Guinée-Mali précisément dans la localité de Kourémalé au Mali. L’attaque de la nuit du mercredi à jeudi 07 mars 2024 aux environs de 00h, a été qualifiée de terroriste.
Ces hommes armées ont visé un commissariat de police se trouvant sur le territoire malien et qui est situé à deux kilomètres et demi de la ligne « rouge » séparant les deux pays.
Les assaillants sont venus à bord de quatre motos et ont ouvert le feu sur la base du commissariat. Selon certaines informations, ils ont blessé plusieurs personnes qui étaient sur place dont un chauffeur guinéen qui était là pour faire des formalités.
Durant l’évènement, ils ont blessé malheureusement quatre personnes dont un chauffeur guinéen, un des passagers de ce dernier qui serait de nationalité ghanéenne et une femme malienne. Les assaillants, avant de prendre la poudre d’escampette, ont incendié tous les engins qui étaient stationnés au poste de police.
Une autre attaque par des hommes armés potentiellement liés à Katiba Macina (JNIM) a eu lieu quelques jours plus tard, le 13 mars, et visait la gendarmerie de Balamassala, dans la région de Koulikoro. Heureusement, l’attaque n’a fait aucun blessé ou tué. Néanmoins, les localité ciblées suscitent des inquiétudes. Le danger est que le JNIM cherche à étendre son influence sur la Guinée ne se limitant pas par le territoire malien.
Ainsi, la Guinée frontalière au Mali qui est en phase de chasse au terrorisme, pourrait être le foyer futur de la menace des hommes armées. Faisant parti des pays du Sahel, ayant une menace grandiose pouvant survenir à tout moment, la Guinée est aussi une cible potentielle de ces hommes. D’où la nécessité de trouver une coordination entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Les pays du Sahel doivent s’unir pour éradiquer le terrorisme dans la région. L’union fait la force.
Mara Diallo