Le prêcheur Bandiougou Doumbia fait partie des 400 personnes ayant bénéficié de la grâce présidentielle. De sources officielles, cette grâce a pour objectif de réduire la propagation du COVID-19 dans les centres de détention qui connaissent une surpopulation carcérale. Pour rappel, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita avait déjà accordé la grâce présidentielle à plusieurs détenus et ce, en vue de désengorger les prisons du pays pour mieux lutter contre le coronavirus. 1200 prisonniers ont été libérés. Cette libération était aussi une réponse à l’appel du Haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU, Michelle Bachelet qui avait demandé la libération des prisonniers pour éviter que la pandémie de Covid-19 ne fasse des « ravages » dans les prisons déjà surpeuplées. « Il est vital que les gouvernements prennent en compte la situation des personnes détenues dans leur plan d’action de crise », avait conseillé le Haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU. Si cette première grâce présidentielle semble une réponse à la demande du HCDH, cette deuxième grâce présidentielle soulève des doutes sur la volonté réelle du Président IBK dans un contexte où, certaines sources avaient évoqué les exigences des ravisseurs pour la libération de l’honorable Soumaïla Cissé enlevé le 25 mars lors de la campagne électorale. Au rang de ces exigences, figurent la libération de Bandiougou Doumbia dont les prêches sont favorables à l’idéologie d’un Etat islamique et certains terroristes capturés et détenus dans les prisons. C’est la raison pour laquelle plusieurs personnes et des observateurs avisés émettent le doute sur (…) RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 21 MAI 2020 KADOASSO.I
Source: Nouvel Horizon