L’annonce a été faite par Marcos Sefcovic, le vice-président de la Commission européenne chargé de l’Union de l’énergie, lors du dernier Forum mondial des affaires Bloomberg à New York (Etats-Unis), fin septembre.
Le haut responsable a précisé que « cet investissement vise le passage à l’énergie propre et à l’énergie solaire dans les ménages, pour des villes durables en Afrique subsaharienne ». « En tant qu’Europe, nous savons que certaines régions du monde sont plus vulnérables que d’autres, en ce qui concerne le changement climatique. C’est pourquoi l’Europe a conçu un plan d’investissement extérieur d’une somme de 44 milliards d’euros, pour les projets en Afrique », a-t-il ajouté.
L’annonce de cet investissement fait suite à la création de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER), à l’occasion de la COP 21 à Paris en 2015. Pour rappel, cette plateforme s’est fixée pour cap de franchir la barre des 10 gigawatts de capacité de production d’ENR en Afrique pour l’année 2020. En 2030, elle est appelée à atteindre les 300 gigawatts.
1,6 milliard d’Africains sans électricité
C’est dans ce cadre qu’intervient l’UE, soucieuse d’aider l’IAER à offrir au plus grand nombre d’Africains un accès à l’électricité qui continue de faire défaut au continent : selon les chiffres de l’Union africaine, on y compte toujours 1,6 milliard de personnes (en particulier dans les zones peu à très peu peuplées) qui en sont privées.
L’Europe a en outre prévu de consacrer, sur la période 2021-2027, une enveloppe pouvant aller jusqu’à 300 milliards d’euros aux projets qui contribueront à la lutte contre les changements climatiques. Dont quelque 100 milliards d’euros seront dévolus à la rechercher et l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables.
latribune