C’est avec une grande joie et un immense réconfort que j’ai appris la validation de votre candidature à la présidentielle du 29 juillet 2018 par la Cour Constitutionnelle et votre investiture.
Vous voilà enfin face au peuple souverain après tant d’obstacles astucieusement misent sur votre chemin et qui me font croire que la providence veille sur vous.
J’en suis heureux parce que je suis conscient de ce que représenterait comme chance pour mon pays d’avoir un homme aussi vertueux que compétent à la présidence de la République.
Oui une nation meurtrie et fracturée ; une République est affaiblie et fissurée ; un pays humilié et paupérisé ; un Etat à l’agonie du Nord au Sud en passant par le Centre a plus que jamais besoin d’un leader comme vous, d’un dirigeant intègre et rigoureux qui à une vision claire des attentes de ses concitoyens et qui a conscience qu’il n’a pas droit à l’erreur pour ne pas aggraver la souffrance de son peuple.
Aujourd’hui quel est le candidat qui connaît le Mali plus que vous, mon cherKalfa Sanogo ?
Qui a le plus partagé le quotidien des Maliens, leur joie et leur souffrance plus que vous ?
Comme vous l’avez dit dans votre discours d’investiture, pendant une quarantaine d’années, vous avez eu l’opportunité de saisir «le désarroi de tous ceux qui aiment leur pays et qui s’affligent de le voir dégradé, affaibli (et parfois moqué) par une politique improvisée, incohérente et parfois burlesque».
En briguant la magistrature suprême du pays, vous répondez ainsi solennellement à «l’appel de tout un pays» et qui de ses dirigeants «un acte fort, une vision pénétrante, un projet collectif pour ré-enchanter le rêve malien».
Vous êtes conscient que c’est ce qui sera votre mission si les Maliens ont la clairvoyance et la main heureuse de vous porter à la présidence de la République.
Personnellement, je n’ai aucun doute sur votre aptitude à mener à bien cette mission, à redonner espoir à ce peuple qui ne manque pas de ressources pour son épanouissement socio-économique, mais qui a juste besoin d’un leader visionnaire comme le regretté Modibo Kéita le fut pendant les premières années d’indépendance de notre Maliba.
Cher ainé et ami, vous pouvez compter sur mon soutien inconditionnel pour vous aider dans cette noble et patriotique mission de conquête du pouvoir pour relever le Mali, cette grande nation prise dans la tempête des convoitises extérieures !
Vous êtes le seul rempart face aux puissances d’argent et des fortunes aux origines douteuses.
Bonne chance cher ainé et ami !
Que Dieu vous bénisse au service de la Patrie et du Peuple malien !
M Camara Fousseyni (France)
Source: Maliactu.info